Prenons un exemple simple, tu es développeur Java junior à Paris, Tu gagnes environ 2500€ net par mois. Pas mal ! Mais après avoir payé ton loyer parisien, ton abonnement de transport, tes impôts, tes courses et les billets de trains pour aller voir Maman de temps en temps, il te reste combien ? 200€ 300€ ? Imagine maintenant que tu gagnes 5000€ net par mois. Tu vas payer plus d’impôts certes mais grosso modo, il te restera tout de même environ 2500€ à la fin du mois, soit 10x plus qu’avant. Rien que ça. Et pour l’avoir vécu, c’est juste énorme. Et non, je crois que tu ne te rends pas compte. Tu ne te rends pas compte de ce que c’est de ne pas savoir combien t’ont coûté tes courses, de répondre tout le temps « bof, ça va » quand quelqu’un te dit « Mais c’est super cher ! » ou encore de regarder ton compte en te disant « Mais pourquoi j’ai autant d’argent ? »
Oouhaa ouhaaa…. cool alors c’est quoi la recette miracle ? Elle est très simple : passer freelance. Tu peux calculer tes futurs revenus sur la Calculatrice freelance ou à la suite en fonction de ton expérience :
Bien évidemment je compare ce qui est comparable, les montants donnés sont bien ceux que tu indiqueras dans la case « Traitements et salaires » de ta déclaration de revenus. Et en plus la réalité est encore plus drôle pour le freelance, mais n’en rajoutons pas avec cet iPhone 6 à 900€ que tu vas payer hors taxes et hors charges via ta société sous prétexte que tu expérimentes le développement mobile.
Vous en doutez ? Et vous avez raison, les freins psychologiques sont nombreux au passage en freelance : Comment trouver un client ? Et si le client refuse de me payer ? Et la comptabilité ? Je me suis posé les mêmes questions ! Et je peux vous rassurer tout de suite, toutes les personnes que je connais qui ont eu la folie d’y aller vous diront pareil que moi : C’est plus simple que ce qu’on s’imagine et plus jamais je ne ferai marche arrière ! Comme toi, nous étions (et sommes restés) simplement développeur sans autre compétence que celle de savoir coder.
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Sérieusement, on est en train de révolutionner le monde des intermédiaires sans foi ni loi. En quelques mots :
Non mais allô quoi, payer pour chercher un développeur ou une mission alors qu’on n’est pas sûr de trouver un deal ? Ça gave ! Hopwork prend clairement le modèle d’Airbnb, on cherche autant qu’on veut, on ne paye que si on trouve !
Quand un intermédiaire classique prend facilement 20% si ce n’est plus, Hopwork ne prendra que 9% sur des missions courtes et ce sera bientôt dégressif en fonction du volume. Quoi de plus logique ? On paye la mise en relation, c’est ce qui a le plus de valeur, ensuite on paye le service (facturation, paiement, litige, recommandations clients etc.)
Là aussi, franchement en tant que freelance, je ne veux pas avoir une 3ème personne dans la relation, qui a des intérêts potentiellement divergents des miens. Et pour le client qui souhaite pouvoir parler à quelqu’un d’autre que le freelance pour des raisons qu’on peut imaginer aisément (notamment en cas de litige), le service client d’Hopwork est là pour ça !
En plus de la localisation, le moteur de recherche met en avant les freelances qui ont le plus de recommandations et le plus de commentaires satisfaisants des clients. Un gage de sécurité pour le client et un bon moyen de se mettre en avant et d’augmenter son business pour les meilleurs d’entre nous !
Pour les missions courtes, le client déposera un acompte sur un compte de séquestre. Pour une mission longue, Hopwork se chargera du recouvrement. Zéro tracas, Zéro blabla pour reprendre une pub bien connue
Les clients sont souvent verrouillés par les SSII et autres intermédiaires (qui en profitent bien en passant pour faire de belles marges mais passons). Hopwork déverrouille ces clients en ce faisant référencer pour vous. Et va même plus loin en entrant chez certains clients réputés pour ne pas prendre de freelances ! Et n’oubliez pas, vous contractualisez avec le client, ouf non ?
L’astuce est dans le contrat que vous faites avec Hopwork, en vous inscrivant sur Hopwork, vous vous engagez à payer la mise en relation à Hopwork. Hopwork vous enverra une facture pour chaque mise en relation.
Quoi encore une facture à payer ? relou !!
Non pas relou, le client vous paye en passant par la plateforme de paiement Hopwork. (Virement ou CB) Ensuite Hopwork vous envoie votre part défalqué de la commission. Comptablement vous avez fait 100% du CA et payé une prestation de mise en relation. Toutes les factures sont générées et disponibles à tout moment. Vous n’avez rien de fait de plus que d’habitude. : Zéro tracas, Zéro blabla !
Alors, bonne idée ? Allez-vous nous rejoindre sur Hopwork et participer à l’aventure ?
]]>Comme beaucoup, il y a eu le passage « classique » en SSII. Pendant 2 ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques freelances qui avaient l’air plutôt satisfait. Je me disait qu’ils avaient de la chance et que j’aimerai moi aussi, être indépendante. Tous étaient très expérimentés. Je me disais que j’étais trop jeune et que finalement, la situation de salariée en SSII était confortable. Elle permet à la fois de parfaire mes connaissances techniques et de prendre des contacts durant les missions sans stress.
Lassée d’être un numéro dans une SSII à taille humaine mais pas vraiment humaine, je me suis laissée tenter par une plus petite structure, seulement quatre personnes. Leur politique se rapprochait de ce que vit un indépendant avec une rémunération variable, indexée sur le prix de vente au client. Le problème d’une petite SSII, c’est qu’on est vendu par une SSII, à une SSII, qui nous place chez un client. Et quand on veux prendre des vacances, il faut demander à 4 personnes…
Finalement placée après 2 semaines de négociation avec les différents interlocuteurs, il était clair que le projet sur lequel je devais travailler ne démarrerait jamais et que je ferais un peu de tout mais rien de ce qui était prévu au départ. Après la ritournelle habituelle des ‘attends au moins 3 mois’ qui se transforment souvent « en attends encore 3 mois de plus », je me suis dit qu’il serait plus facile de sortir de mission si j’en trouvais une autre par moi même.
Assez bizarrement, malgré moins de 2 ans d’expérience et en pleine crise mondiale (Avril 2009), j’ai trouvé une mission en moins de 24H. Si moi, pas commerciale pour un sou, je trouvais une mission en moins de 24h, pourquoi continuer à dépendre d’autres personnes pour le faire ? J’ai donc démissionné pour me mettre à mon compte.
Le choix ne fut pas facile pour autant : moi aussi, j’avais un crédit immobilier, sans compter les crédits à la consommation et également un enfant et un conjoint avec une situation pas plus stable que la mienne.
Avec le recul, je me rend compte que tout ça n’est pas un problème, les freelances ont la même vie -ou presque) que les salariés, on a les mêmes contraintes familiales et financières.
Se lancer en tant qu’indépendant est donc uniquement choix : pas de la chance et encore moins du courage. Les contraintes financières ne sont pas un frein dans la grande majorité des cas, et surtout pas pour les juniors, qui n’ont souvent ni famille ni crédit sur les bras.
Et puis, je ne savais pas comment créer une entreprise. En fait, il n’y a rien à faire. Il faut juste trouver une expert comptable et déléguer tout, absolument tout, pour se concentrer sur l’important : son propre métier. Techniquement, ce n’est pas difficile, une lettre de démission et un rendez d’une demi journée chez l’expert comptable et le banquier (pour ouvrir le compte de l’entreprise, pas pour demander la permission !).
Le premier mythe de mon indépendance a été de croire que l’indépendance c’était uniquement gagner plus. C’est vrai, on gagne plus, j’ai doublé mon revenu net par mois. Mais être picsou, c’est loin d’être mon but dans la vie. Je suis bénévole dans plusieurs associations, ce qui m’occupe entre 3 et 4 jours par mois. J’ai toujours envie de tester les nouvelles technos. J’ai 2 enfants, et comme tout le monde, je n’ai que 24 heures dans une journée.
Et c’est là où il y a eu un changement. J’ai regardé autour de moi. Et j’ai vu :
J’ai décidé en 2010 de me mettre à mi-temps. Non pas de travailler 1 jour sur 2, c’est assez difficile de trouver des clients qui acceptent ça, mais avoir des intercontrats de plusieurs mois entre 2 missions. Fini le temps de courir. J’ai pu enfin me plonger dans le code source de différents frameworks, lancer mon propre projet, Ensemble-Donnons, qui permet aux petites et moyennes associations de récolter en ligne des donations. Et me former, et profiter de mes enfants.
Finalement, être indépendant, ce n’est ni risqué ni difficile. C’est un choix, un choix que même une femme sans expérience peut faire et que vous pouvez faire. Ce choix c’est choisir de pouvoir choisir la façon dont vous voulez travailler. Il faut bien comprendre que plus il a d’intermédiaires qui décident de votre vie, moins vous aurez d’influence. L’intérêt de votre commercial et de votre patron c’est vous leurs rapportiez un maximum d’argent et donc vous placer le plus vite possible même si la mission ne correspond pas vraiment à vos attentes.
Alors, allez-vous finalement prendre vous aussi votre vie en main ?
]]>Le domain driven design « Vite fait » : 80 pages pour changer votre vie. Ou plutôt changer votre façon d’écrire vos modèles métiers.
Cours sur la concurrence : Une piqure de rappel ne fait pas (de) mal.
Développer avec Comet et Java : Vous rêver d’envoyer des informations au navigateur en mode « push » ? Voici la solution.
Algodeal: Pour tous ceux qui aime inventer des algos, voici une occasion de faire fortune en s’amusant (et en java) !
Les castcodeurs : Episode spécial « Freelance » avec Mathilde ! A écouter absolument si vous souhaitez vous mettre indépendant !
]]>Voici son calcul de charges obligatoires :
TNS RSI (Commerçant / Artisan) : 45,2 %
TNS Prof. Libérale : 33%
Salarié : 22% de cotisations salariales et 30% de charges patronales donc : charges = 50%.
Vu comme ça, et étant donné la différence de prestation entre un salarié et un TNS (indemnités journalières, retraite, chômage..), il est plus souvent avantageux d’être salarié, voir complétement préférable pour un artisan au RSI.
Alors pourquoi tout le monde ne se met pas salarié ? Les solutions pour le faire sont pourtant multiples ! L’erreur est simple, les taux sont corrects mais la base de calcul n’est absolument pas la même.
Pour le régime salarié, on applique les taux sur le brut versé alors qu’en TNS on applique le taux sur le net versé.
Petit rappel mathématique : y * taux = x n’est pas égal a x * taux = y.
D’un coté on a brut * (1-taux) = net
de l’autre coté on a : net * (1 + taux) = brut (<=> net = brut * (1/(1+taux)) )
Jusqu’à preuve du contraire 1/(1+taux) n’est pas égal a (1-taux). On compare donc des choux et des carottes.
Pour être plus clair, voici un tableau comparatif avec des exemples facile à comprendre :
Attention, les taux ne sont qu’un ordre de grandeur, en réalité cela varie un peu en fonction des situations.
La comparaison entre salarié et TNS pour un indépendant en informatique, donc en profession libérale, se fera soit en comparant 81% à 33% de charges sur le net, soit en comparant 45% à 25% de charges sur le brut.
En passant, attention au simulateur que l’on trouve sur http://www.freelance-info.fr, il est faux pour les mêmes raisons. Utilisez plutôt notre simulateur.
]]>Pour ceux qui ont la chance d’être resté en mission ou qui n’ont pas vu leur tarif baisser, ce n’est pas le moment changer. Et pour ceux qui ont subit, le risque est de continuer à subir quand le marché aura reprit. Alors comment avoir une vue globale sur le marché de la prestation Java en France ?
Personnellement j’utilise le baromètre du site hitechpros.com. Apprendre à décrypter ce baromètre permet de se faire une idée des tendances du marché.
Premièrement, ignorer les pourcentages, ils correspondent aux ratios entre les différentes technologies. Cela n’a aucun intérêt, si ce n’est de savoir que les nouvelles technologies sont plus demandées que le reste…
La courbe bleue correspond aux offres de missions (demandes des clients), ramenée a 100% elle sert de base. La courbe rouge correspond aux prestataires disponibles (offres de SSII). Donc plus la courbe rouge baisse, mieux c’est. Pour le mois de septembre, on voit clairement que le ratio offres / demandes se rapproche de plus en plus du ratio pré crise. C’est un premier indicateur qui indique simplement que le marché s’équilibre. Cela ne veut pas dire qu’il y a un plus grand choix de mission, ni que la crise est terminée mais simplement que pour le mois en cours, il y a eu 242 missions pour 457 prestataires. On en déduit qu’il faut théorique au maximum 2 mois pour trouver une mission et en moyenne 1 mois.
Ce ratio baisse aussi si les SSII ont moins d’intercontrat. Et vue qu’elles ont stoppées les recrutements, il est mécanique qu’il baisse. Les jeunes diplômés payent aussi pour cette crise.
Pour se faire une idée de l’évolution réelle de la demande il faut donc jeter un oeil aux mois précédents. Il y avait 255 missions en Septembre, 119 en Août et autour de 200 les mois précédents. Août est traditionnellement peu dynamique;nous l’ignorons donc. Les demandes étaient donc d’environ 200 par mois pendant la crise. Si le nombre d’offres continue de progresser on peut s’attendre à un retour à des tarifs décents.
– Actuellement le nombre d’intercontrat baisse fortement et les clients commencent à avoir du mal à trouver des ressources. Les indépendants trouvent facilement des missions mais mal payées.
– Si la tendance se confirme, les SSII vont recommencer à recruter afin de répondre aux exigences des clients, les débutants et chômeurs vont réussir à trouver du travail mais moins bien payé qu’avant 2007, car les tarifs n’auront pas encore remontés.
– Lorsque le vivier d’inter-contrats et de jeunes diplômés sera absorbé, le prix commenceront à remonter et les salaires feront de même. Il sera temps pour les indépendants de profiter de cette dynamique avant la prochaine crise.
Pour conclure, n’oubliez pas que le meilleur moyen de rester employable, crise ou pas crise est de se former ! En mission comme à la maison ou en dehors. Ainsi que de bien choisir ses missions !
Et vous comment vivez vous ou avez vous vécu cette crise ? Quelle est votre stratégie pour les mois à venir ?
]]>Faire ce qu’on a envie de faire et que l’on sait bien faire… à condition que ce soit monétisable (…).
Je suis resté pas mal de temps à regarder ce schéma et à réfléchir aux actions à mettre en place pour « monétiser ce que je sais faire et que j’ai envie de faire » et pour « progresser sur ce que je veux faire et qui est monétisable mais que je ne maitrise pas ». Que du bon sens mais je trouve utile d’avoir un schéma simple pour stimuler la réflexion.
]]>Dans 4 jours, cela fera 4 mois que je suis « libre », ou plutôt devrait je dire « nous » car nous sommes 2 à avoir changé de statut en même temps. C’est l’heure de faire un premier bilan sur ce qui a changé dans nos vies.
La suite ? Toutes les portes sont ouvertes. Les possibilités d’évolution sont nombreuses. Ce qui est sûr c’est que jamais je ne serai de nouveau salarié. Nous n’hésiterons pas à prendre un mois de « vacances » supplémentaire pour passer des certifications ou à l’inverse, prendre 4 mois de vacances pour faire un tour du monde… ou développer un nouveau produit !
]]>Voici une excellente initiative d’un freelance : http://www.mavieauboulot.fr/blog
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