Java - Freelance . fr » Freelance https://java-freelance.fr Du java et du freelance Wed, 26 Jun 2013 11:46:03 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.5 Trouver un freelance https://java-freelance.fr/freelance/trouver-un-freelance https://java-freelance.fr/freelance/trouver-un-freelance#comments Mon, 24 Jun 2013 22:15:00 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=1633 hopwork-logoJe me rends compte que je n’ai encore pas fait d’article sur le projet que me prend 90% de mon temps ces derniers temps : Hopwork.

Sérieusement, on est en train de révolutionner le monde des intermédiaires sans foi ni loi. En quelques mots :

  1. Le site est entièrement gratuit tant qu’on n’a pas un devis accepté.
  2. La commission est 3 fois moins importante qu’un intermédiaire classique (moins de 10% pour Hopwork contre 15%-25% actuellement)
  3. On peut contractualiser en direct (ou pas, à vous de choisir)
  4. Les freelances sont « approuvés » par leurs pairs et par leurs clients

 

Pas de ticket d’entrée

Non mais allô quoi, payer pour chercher un développeur ou une mission alors qu’on n’est pas sûr de trouver un deal ? Ça gave ! Hopwork prend clairement le modèle d’Airbnb, on cherche autant qu’on veut, on ne paye que si on trouve !

Commission raisonnée

Quand un intermédiaire classique prend facilement 20% si ce n’est plus, Hopwork ne prendra que 9% sur des missions courtes et ce sera bientôt dégressif en fonction du volume. Quoi de plus logique ? On paye la mise en relation, c’est ce qui a le plus de valeur, ensuite on paye le service (facturation, paiement, litige, recommandations clients etc.)

Contractualisation en direct

Là aussi, franchement en tant que freelance, je ne veux pas avoir une 3ème personne dans la relation, qui a des intérêts potentiellement divergents des miens. Et pour le client qui souhaite pouvoir parler à quelqu’un d’autre que le freelance pour des raisons qu’on peut imaginer aisément (notamment en cas de litige), le service client d’Hopwork est là pour ça !

Freelances approuvés

En plus de la localisation, le moteur de recherche met en avant les freelances qui ont le plus de recommandations et le plus de commentaires satisfaisants des clients. Un gage de sécurité pour le client et un bon moyen de se mettre en avant et d’augmenter son business pour les meilleurs d’entre nous !

Garantie de paiement

Pour les missions courtes, le client déposera un acompte sur un compte de séquestre. Pour une mission longue, Hopwork se chargera du recouvrement. Zéro tracas, Zéro blabla pour reprendre une pub bien connue :)

Nouveaux clients

Les clients sont souvent verrouillés par les SSII et autres intermédiaires (qui en profitent bien en passant pour faire de belles marges mais passons). Hopwork déverrouille ces clients en ce faisant référencer pour vous. Et va même plus loin en entrant chez certains clients réputés pour ne pas prendre de freelances ! Et n’oubliez pas, vous contractualisez avec le client, ouf non ?

Elle est où l’arnaque ?

L’astuce est dans le contrat que vous faites avec Hopwork, en vous inscrivant sur Hopwork, vous vous engagez à payer la mise en relation à Hopwork. Hopwork vous enverra une facture pour chaque mise en relation.

Quoi encore une facture à payer ? relou !!

Non pas relou, le client vous paye en passant par la plateforme de paiement Hopwork. (Virement ou CB) Ensuite Hopwork vous envoie votre part défalqué de la commission. Comptablement vous avez fait 100% du CA et payé une prestation de mise en relation. Toutes les factures sont générées et disponibles à tout moment. Vous n’avez rien de fait de plus que d’habitude. : Zéro tracas, Zéro blabla !

Alors, bonne idée ? Allez-vous nous rejoindre sur Hopwork et participer à l’aventure ?

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Devoxx https://java-freelance.fr/java/devoxx https://java-freelance.fr/java/devoxx#comments Thu, 10 May 2012 07:45:52 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=1277

Devoxx France en deux mots : C’est la plus grande et la plus intéressante des conférences pour les développeurs Java en France.

Pour moi, ce fut une expérience formidable. En plus d’avoir appris quelques trucs, ce qui m’a fait le plus plaisir c’est d’avoir été conforté sur pas mal de choix que j’ai pu faire ou que je comptais appliquer  prochainement. Hormis l’absence de desserts sucrés et le nombre limité de boissons, l’organisation fut parfaite. Un grand bravo aux organisateurs !

J’ai choisi d’illustrer ces trois jours de conférences par une série d’articles qui racontent ce que pourrait être une success story pour un développeur Java ayant eu une « idée » :

Pour la petite histoire, je craignais au début que limiter à 25% le nombre de speakers anglophones allait mathématiquement faire baisser le niveau des speakers. Cela c’est avéré faux, le niveau des Français fut excellent, même meilleurs que les anglophones que j’ai pu voir. Bravo à tous et vive la France !

Quant à moi (beaucoup m’ont posé la question),  si je n’ai rien présenté et que je n’ai pas non plus voulu participer à la préparation de cette première de Devoxx France bien que je sois un Geek Passionné avec plein de choses à raconter, c’est que j’ai déjà beaucoup de projets en cours et  je pense qu’il est important de garder un certain équilibre entre vie professionnelle, loisirs, famille et amis afin de ne pas finir en « burnout » (En passant j’ai bien rigolé en lisant http://501manifesto.org/ ).

Je remercie ma société de m’avoir payé la conférence ainsi que l’hôtel au Marriott (4 étoiles c’est la classe !). Et si vous n’êtes pas encore Freelance ou que vous ne faites pas partie d’une société qui vous laisse gérer votre budget tel que Lateral Thoughts, il est peut être temps d’y réfléchir…

A l’année prochaine à Devoxx !

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Une organisation innovante (Devoxx 2/4) https://java-freelance.fr/java/les-societes-cooperatives-devoxx-27 https://java-freelance.fr/java/les-societes-cooperatives-devoxx-27#comments Fri, 27 Apr 2012 07:45:19 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=1323

Yeah ! Maintenant que Gérard a son business plan qui roule, qu’il a mis en ligne un premier prototype et que les premiers clients commencent à taper au portillon, il est temps de passer à la vitesse supérieure : Créer sa société.

A Devoxx un quickie à particulièrement attiré mon attention : Celui de Andrew Spencer sur son idée de faire une SSII Coopérative. Ce qui est marrant c’est que c’est ce que nous avons fait depuis quelques mois en créant Lateral-Thoughts.

Pourquoi une SSII coopérative ?

Appliquons le « Lean Canvas » et répondons à quelques questions :

  • Problem: En SSII il n’y a pas d’argent, pas de fun et pas de liberté, l’innovation n’est pas encouragée.
  • Solution: Faisons une SSII qui donne de l’argent (tous actionnaires) du timeoff pour le fun et l’innovation et de la liberté d’action (management plat).
  • Key metrics : Salaires moyen (Argent), Satisfaction des membres (Fun et Liberté)
  • Uniq Value Proposition : Une bande de développeurs passionnés et auto-organisés qui s’éclatent à faire en codant et en apprenant ensemble.
  • Unfair advantage: On s’en fout, copiez nous, ça nous fera plaisir. D’un point de vue business : Nos réseaux, notre toile « unique »
  • Channels: Les réseaux de nos membres, leur rayonnance. Ce blog et d’autres ^^
  • Customer segments: Les PME, grands comptes et startups.
  • Cost Structure: Quasiment rien, un comptable à 1000€ / an. Pas de locaux. Pas de commerciaux. Pas de managers. Pas de boss.
  • Revenue Streams: Prestations, Formations, Editions de solutions logicielles.

Il s’agit du canvas pour Lateral Thoughts mais vous pouvez tout à fait imaginer votre propre SSII coopérative pour répondre à une autre problématique. L’exemple du réseau libre-entreprise en est un autre.

Et pour ma startup ?

Les startupeurs sont des gens innovants. Le problème c’est qu’une fois que le produit est devenu « Legacy » où passe l’innovation ? Généralement on revend la structure et on part créer autre chose. Sauf qu’il n’est pas aisé de réussir à chaque fois, surtout lorsqu’on a qu’un seul cerveau. Pourquoi ne pas mettre en place dès le départ dans sa société une organisation qui permettra à l’innovation d’émerger et ce, de manière durable ? Certains l’ont très bien réussi, je pense à W.L. Gore, Whole Foods ou Google. Il suffit de copier, tous leurs secret sont expliqués dans ce livre : The Future of Management

La clé du management du futur et de passer par des sociétés coopératives, le modèle le plus connu est celui de la sociocratie que je résume en quelques points ici :

  • Une personne = une voix
  • Transparence totale (même et surtout du compte bancaire)
  • Décision prise par consensus (tout le monde, à défaut d’être d’accord doit consentir pour qu’une décision soit prise)

Ce type de société à un coût, car une décision prise par consensus prend du temps alors qu’en société standard, le patron prend les décisions le matin seul dans sa douche. Mais le jeu en vaut la chandelle. Les membre d’une telle société donnent le meilleur d’eux-mêmes, ils se sentent investis, ils se sentent d’une même famille avec un but commun, mais aussi des objectifs individuels (qui ne vont pas contre les objectifs collectifs). La transparence fait que chacun a conscience de l’objectif de l’entreprise, de son business. Et chacun en est responsable.

Alors maintenant, qu’allez-vous faire ? Allez-vous continuez à subir ou allez-vous prendre votre vie en main (en intégrant une société coopérative) ?

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Travailler son idée – Lean Startup (Devoxx 1/4) https://java-freelance.fr/java/travailler-son-idee-lean-startup-devoxx-17 https://java-freelance.fr/java/travailler-son-idee-lean-startup-devoxx-17#comments Wed, 25 Apr 2012 07:45:42 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=1293 C’est l’histoire d’un développeur Java qui a une idée. Tout ce qu’il a de plus banal me direz vous. Appelons ce développeur trentenaire « Gérard »

En bon petit développeur Java, Gérard garde sa petite idée pour lui, développe la nuit et pendant ses congés pour finalement sortir de l’ombre et mettre en ligne THE application (pour l’instant hébergée directement sur son ordinateur personnel)

Et là, vous connaissez la suite, ça fait psssiiichhhhhttt. L’idée n’est pas trop mal mais :

  • Elle n’atteint pas exactement la cible
  • Il n’existe aucun vecteur pour que le client soit informé du produit
  • Gérard n’a pas prévu de façon de gagner de l’argent
  • Finalement, l’heure de gloire arrive enfin, un groupe de chinois tombe sur son site et  le copie en deux jours… (c’était bien la peine de l’avoir gardé secrète ton idée Gérard ! )

Ce que nous apprend Camille Roux lors de son talk à Devoxx (et sur  slideshare) c’est qu’une idée n’a pas de valeur, tout le monde à des idées. Ce qui a de la valeur c’est sa réalisation. Il nous raconte que lors d’un startup week-end, il s’est retrouvé avec six profils « business ». Six business-men qui ne savent pas coder, mais comment allait il pouvoir les occuper ?

Et là surprise, il existe un autre monde, un monde qui n’est pas le monde du développement et qui a aussi des méthodes et des outils qui ont fait leurs preuves.

Lean Canvas

Camille nous présente l’un de ces outils : le « Lean Canvas » et conseil que tous les voyants soient au vert avant de commencer le développement du produit.

  • Problem : Quels problèmes résolvez vous ? Moins vous en résolvez, mieux c’est.
  • Solution : Quelles solutions apportez vous ? Moins vous en apportez, mieux c’est.
  • Key Metrics : Quels seront les indicateurs qui vont vous permettre de valider le succès de votre idée ? (Ex : le nombre de visites, d’utilisateurs ou de produits vendus)
  • Unique Value Proposition : Qu’est-ce que vous apportez que les concurrents n’apportent pas ?
  • Unfair advantage : Pourquoi on ne pourra pas vous copier facilement (Ex : une image de marque)
  • Customer segments : Votre cible (Ex : La gamine de 13 ans avec un forfait bloqué à dépenser)
  • Channels : Comment allez-vous atteindre votre cible ? (Ex : j’ai déjà un site qui fait 10 000 visites de ma cible par jour)

Pour remplir le tableau n’hésitez pas à parler de votre idée à vos amis, votre famille, au barman du coin ou évidemment à des représentant de votre cible. Une fois que tous les indicateurs sont au vert, vous vous rendrez compte que votre idée initiale n’est pas tout à fait la même qu’au départ, elle est largement meilleure.

Ce qui est marrant c’est que je me suis exercé à cette technique sur plusieurs types de projets et à chaque fois cela m’a apporté quelque chose. Même sur un projet open-source, même sur un projet d’entreprise de type « service ».

Pour aller plus loin :

Tester son idée

Maintenant que l’idée de Gérard a été retravaillée, il est temps de commencer à coder ! Enfin presque, pour tester une idée, un prototype c’est bien, mais il existe d’autres façons :

  • Le questionnaire: Faites en un ! Pour savoir notamment si quelqu’un serait prêt à payer pour telle ou telle fonctionnalité. Ainsi vous pourrez démarrer avec la fonctionnalité qui a le plus de valeur et peut-être même avec déjà des clients !
  • Sortez ! C’est en sortant, en allant voir vos futurs utilisateurs que vous aurez de nouvelles idées d’améliorations de votre produit,  en voyant comment ils travaillent et quels sont leurs problèmes.
  • Un article de blog: Si je blogue sur mon idée et que ça buzze, c’est que je suis certainement sur la bonne voie. C’est aussi une façon d’obtenir du feedback.
  • Le prototype : Enfin ! Nous allons coder. Mais là encore il s’agit de tester une idée, n’allons donc pas perdre de temps à faire une architecture scalable du feu de dieu, le truc c’est de développer vite mais aussi de développer quelque chose d’agréable à voir. N’hésitez pas à recruter votre pote designer à cette étape là, sinon vous pouvez utiliser Twitter bootstap ou acheter un CSS sur themeforest (c’est ce que j’ai fait pour buildwall.com ). Camille est un développeur Ruby, il nous explique que pour développer une page de type CRUD, il ne faut pas y passer plus de 15min… En Java on ira jeter un oeil à Spring Roo ou Play! framework

Et maintenant, qu’allez-vous faire de vos idées (et de votre vie)  ?

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Siffler en travaillant https://java-freelance.fr/freelance/siffler-en-travaillant https://java-freelance.fr/freelance/siffler-en-travaillant#comments Mon, 28 Feb 2011 17:00:22 +0000 Mathilde https://java-freelance.fr/?p=1137 Au commencement…

Comme beaucoup, il y a eu le passage « classique » en SSII. Pendant 2 ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques freelances qui avaient l’air plutôt satisfait. Je me disait qu’ils avaient de la chance et que j’aimerai moi aussi, être indépendante. Tous étaient très expérimentés. Je me disais que j’étais trop jeune et que finalement, la situation de salariée en SSII était confortable. Elle permet à la fois de parfaire mes connaissances techniques et de prendre des contacts durant les missions sans stress.

Et puis la chute

Lassée d’être un numéro dans une SSII à taille humaine mais pas vraiment humaine, je me suis laissée tenter par une plus petite structure, seulement quatre personnes. Leur politique se rapprochait de ce que vit un indépendant avec une rémunération variable, indexée sur le prix de vente au client. Le problème d’une petite SSII, c’est qu’on est vendu par une SSII, à une SSII, qui nous place chez un client. Et quand on veux prendre des vacances, il faut demander à 4 personnes…
Finalement placée après 2 semaines de négociation avec les différents interlocuteurs, il était clair que le projet sur lequel je devais travailler ne démarrerait jamais et que je ferais un peu de tout mais rien de ce qui était prévu au départ. Après la ritournelle habituelle des ‘attends au moins 3 mois’ qui se transforment souvent « en attends encore 3 mois de plus », je me suis dit qu’il serait plus facile de sortir de mission si j’en trouvais une autre par moi même.

La surprise

Assez bizarrement, malgré moins de 2 ans d’expérience et en pleine crise mondiale (Avril 2009), j’ai trouvé une mission en moins de 24H. Si moi, pas commerciale pour un sou, je trouvais une mission en moins de 24h, pourquoi continuer à dépendre d’autres personnes pour le faire ? J’ai donc démissionné pour me mettre à mon compte.

Le choix ne fut pas facile pour autant : moi aussi, j’avais un crédit immobilier, sans compter les crédits à la consommation et également un enfant et un conjoint avec une situation pas plus stable que la mienne.
Avec le recul, je me rend compte que tout ça n’est pas un problème, les freelances ont la même vie -ou presque) que les salariés,  on a les mêmes contraintes familiales et financières.

Se lancer en tant qu’indépendant est donc uniquement choix : pas de la chance et encore moins du courage. Les contraintes financières ne sont pas un frein dans la grande majorité des cas, et surtout pas pour les juniors, qui n’ont souvent ni famille ni crédit sur les bras.

Et puis, je ne savais pas comment créer une entreprise. En fait, il n’y a rien à faire. Il faut juste trouver une expert comptable et déléguer tout, absolument tout, pour se concentrer sur l’important : son propre métier. Techniquement, ce n’est pas difficile, une lettre de démission et un rendez d’une demi journée chez l’expert comptable et le banquier (pour ouvrir le compte de l’entreprise, pas pour demander la permission !).

Gagner plus ? C’est tout ?

Le premier mythe de mon indépendance a été de croire que l’indépendance c’était uniquement gagner plus. C’est vrai, on gagne plus, j’ai doublé mon revenu net par mois. Mais être picsou, c’est loin d’être mon but dans la vie. Je suis bénévole dans plusieurs associations, ce qui m’occupe entre 3 et 4 jours par mois.  J’ai toujours envie de tester les nouvelles technos. J’ai 2 enfants, et comme tout le monde, je n’ai que 24 heures dans une journée.

Et c’est là où il y a eu un changement. J’ai regardé autour de moi. Et j’ai vu :

  • Des indépendants picsou, qui bossent un max sans prendre de vacances pour s’arrêter à 35 ans et vivre de leurs rentes. En tant qu’indépendant, on est bien plus maître de son temps de travail. Plus d’obligation de prendre tous ses congés restant au mois de mai, vous gérez votre temps.
  • Des indépendants qui préfèrent les missions courtes : le temps entre 2 missions leurs sert à se former, à chercher des clients, mais également à retaper leur maison ou à profiter de la neige. L’intercontrat n’est plus quelque chose de négatif, vous n’êtes plus ‘inactif’, vous pouvez planifier et anticiper vos intercontrats. Et surtout, vous ne vous sentez pas obliger d’accepter une mission.
  • Des indépendants qui profitent de la proximité avec le client pour pouvoir négocier plus facilement quelques journées en télétravail contre réduction tarifaire. Ou qui, lorsque le client n’a plus qu’un budget de 3 mois, négocient de rester 6 mois à mi-temps. Être indépendant, c’est également avoir des possibilités de négociation bien plus importante avec le client et donc avoir accès à des aménagements du temps de travail qu’un commercial de SSII n’obtiendrait jamais.
  • Des indépendants qui prennent le temps de tester des technos et de partir se former un peu partout, sans limite de temps. Ou qui développent et lancent des projets persos ou Open-Source. Qui écrivent des livres etc …

Et moi et moi ?

J’ai décidé en 2010 de me mettre à mi-temps. Non pas de travailler 1 jour sur 2, c’est assez difficile de trouver des clients qui acceptent ça, mais avoir des intercontrats de plusieurs mois entre 2 missions. Fini le temps de courir. J’ai pu enfin me plonger dans le code source de différents frameworks, lancer mon propre projet, Ensemble-Donnons, qui permet aux petites et moyennes associations de récolter en ligne des donations. Et me former, et profiter de mes enfants.

Prendre sa vie en main

Finalement, être indépendant, ce n’est ni risqué ni difficile. C’est un choix, un choix que même une femme sans expérience peut faire et que vous pouvez faire. Ce choix c’est choisir de pouvoir choisir la façon dont vous voulez travailler. Il faut bien comprendre que plus il a d’intermédiaires qui décident de votre vie, moins vous aurez d’influence. L’intérêt de votre commercial et de votre patron c’est vous leurs rapportiez un maximum d’argent et donc vous placer le plus vite possible même si la mission ne correspond pas vraiment à vos attentes.

Alors, allez-vous finalement prendre vous aussi votre vie en main ?

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Anniversaire du Paris Jug https://java-freelance.fr/freelance/anniversaire-du-paris-jug https://java-freelance.fr/freelance/anniversaire-du-paris-jug#comments Tue, 15 Feb 2011 11:50:57 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=1124 http://www.mavieauboulot.fr/

Cette année, le Paris Java User Group fête ses 3 ans. Pour l’occasion une soirée exceptionnelle est organisée. D’autant plus exceptionnelle que Mathilde viendra raconter comment le statut d’indépendant permet à ceux qui ont fait ce choix de vivre différemment, de vivre mieux.

Tous les détails (lieu, date, programme et inscription) ici : http://www.parisjug.org

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Il était une fois un rêve https://java-freelance.fr/web/il-etait-une-fois-un-reve https://java-freelance.fr/web/il-etait-une-fois-un-reve#comments Tue, 30 Nov 2010 05:58:40 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=1095

« J’en ai rêvé, je l’ai fait ». Voilà comment je résume mon état d’esprit en ce moment. Je suis Freelance parce que j’ai cette fibre d’indépendance, l’envie de voler par mes propres ailes. Je suis développeur parce que j’aime créer, j’aime réaliser des outils utiles, j’aime réaliser des outils de qualité et j’aime partager mes connaissances (ce blog en est la preuve). En cela je me considère comme un artisan, un « Software Craftsman ».

Après mes études, je voulais déjà fabriquer mon propre produit. A l’époque je souhaitais créer un logiciel pour les campings, ayant baigné dans ce milieu depuis tout petit. Manquant d’expérience et devant l’immensité de la tâche pour un débutant ( 2 débutants en l’occurrence puisque Mathilde était déjà de la partie à cette époque), nous avons mis le projet de coté au bout de 6 mois pour aller apprendre la vie en SSII. Depuis, presque chaque jour j’ai une nouvelle idée, presque chaque jour je suis frustré de ne pas pouvoir la réaliser. J’ai une famille et peu de temps pour réaliser mes idées. Je suis dépendant d’un système, comment développer mes idées sans perdre en revenus, sans faire prendre de risque à mes enfants ?

Rework, tu liras

Au début je me disais qu’il fallait trouver l’idée qui tue, la « killer feature ». Qu’il fallait faire une étude de marché, qu’il fallait des clients, qu’il fallait des investisseurs, qu’il fallait investir aussi et savoir prendre des risques. Qu’il fallait tous développer avant de mettre de publier.

Et un jour j’ai lu :

Avec Rework j’ai compris qu’il fallait démarrer petit. Qu’il fallait résoudre un de ses propres problèmes. Qu’il n’était pas utile de dépenser beaucoup d’argent, ni d’arrêter de travailler, ni de prendre des risques. Qu’il fallait se concentrer sur le cœur du service et rencontrer ses utilisateurs au plus tôt. Mon problème était que toute mes idées, je les chiffrait a plus de 50 jours de travail juste pour le cœur, la résolution basique du problème. Quand je vois que l’idée que j’ai finalement réalisé été chiffré a 4 ou 5 jours et que cela m’a pris plus de 8 jours et qu’il reste encore 2 fois plus de boulot, c’est clairement difficile de tenir la longueur sur un projet de plus de 100 jours.

Des gens, tu rencontreras

Et puis j’ai rencontré des gens, j’ai rencontré Olivier Issaly, un ami de Mathilde, fondateur d’Equideow alors qu’il n’avait pas fini ses études,  qui m’a appris que « c’était possible ».

J’ai rencontré Nicolas Martignole, et son express-board, créé en quelques jours avec l’aide des lecteurs de son blog et du framework play!.

Je suis allé à Devoxx, une conférence à ne pas rater, vrai « catalyseur » d’idées et de motivation. Il faut le vivre pour comprendre, allez y ;)

Je suis aussi allé a plusieurs rencontres geek autour de Java, NoSQL, le web sur Paris. A chaque fois j’ai rencontré des gens intéressant qui donne des idées ou nous conforte dans nos idées.

Le web, tu comprendras

Après une mission de 4 ans  sur un Framework Java qui me cachais la « réalité du web » à coup d’architecture Statefull, de JSP, taglibs et autre générateur de pages web, je suis arrivé chez Vidal et j’ai re découvert le Web. J’avais déjà mis un pied dans le Web avant Groupama avec PHP. Chez Vidal j’ai découvert la puissance et la simplicité du JavaScript et des architectures Stateless.

Regardez donc les vidéos sur http://www.zengularity.com/ et lisez les premières page de:

pour comprendre à quel point le vrai Web, c’est l’avenir.

Petit, tu commenceras

C’est facile de dire : je vais faire une facebook-like et je vais être riche. Moins facile à faire ! Alors j’ai listé toutes mes idées et je les ai triées de la plus difficile à la plus simple à réaliser et j’en ai déduit « l’idée ». La toute petite idée, tellement simple qu’en un long week end de 4 jours, j’avais le temps de la réaliser. Mon « problème à résoudre » était en fait multiple:

  • Accéder au buildwall de Vidal de chez moi ou depuis mon téléphone
  • Ne plus perdre les informations du mur chaque fois que le serveur plantait ou qu’on le mettait à jour.
  • Ajouter facilement un membre de l’équipe au wall.

Faire un buildwall. Rien de plus simple fonctionnellement. Pour résoudre mes problèmes il suffisait que je porte le projet en un site Internet. Un service sur le cloud, « Software as a Service ».

Cela m’a pris 2 jours pour résoudre les principales problématiques :

  • Faire du plein écran en web.
  • Trouver le bas d’une page web (pas si simple, une page web n’a pas de fond..)
  • Mettre à jour le mur dynamiquement (merci Ajax et le long polling)

Pour cela j’ai utilisé l’excellent Framework Play! avec JQuery, HTML5 et CSS3 pour la partie client. Des ressources REST, MySQL en base de donnée avec Memcache pour optimiser le tout.

Et puis le plus long fut finalement tout le reste :

  • la gestion utilisateur
  • le design du site
  • les mentions légales
  • trouver des formules d’abonnement adaptées
  • fignoler les détails

Franchement, je ne m’y attendais pas. La bonne surprise fut le CSS, je n’y connaissais rien et j’ai appris très vite. Comme quoi même un 0% artiste peut faire une site correct. Alors pourquoi continuer à faire des Intranets moches ? Go apprendre le CSS !

Je me suis amusé aussi :

  • Tout le site est Ajaxifié
  • Gestion de l’historique grâce au hash dans l’url, normé par Google pour qu’il puisse crawler le site
  • Gestion de la langue. Si votre navigateur est configuré pour voir les sites en anglais, vous verrez le site traduit en anglais !

En production, tu iras

J’ai mis en production 2 semaines après le début du développement. Sans faire de pub dans un premier temps, le temps de faire les derniers réglages. J’ai su stopper mes ardeurs et ne pas démarrer les fonctionnalités annexes et peut être pas utiles (le paiement en ligne par exemple). Il faut que le produit se confronte aux utilisateurs pour comprendre leurs besoins et faire évoluer le site dans le bon sens.

Vous trouverez le site à cette adresse : http://www.buildwall.com N’hésitez pas a participer à son amélioration ! Toute critique ou idée est la bienvenue !

Grand, tu finiras ?

Clairement le but de ce site n’est pas de faire fortune. C’est un premier site, un premier service, une première création qui me permettra de me confronter à la réalité de l’édition de logiciel. J’y ai passé peu de temps finalement et j’ai appris énormément. Je suis donc déjà récompensé !

Comme je l’ai dit j’ai une « liste », j’ai donc un prochain projet, plus difficile à mettre en œuvre. C’est marrant car ce projet je l’ai mais je ne le connais pas, ma liste évoluant sans cesse, je ne peux dire quel projet ce sera lorsque je me déciderai à le commencer.

Tout le monde, tu remercieras

Je tiens vraiment à remercier tous mes collègues et amis (oula ça fait cliché mais c’est pas grave), en fait je suis surpris de n’avoir rencontré personne qui m’a dit « c’est nul, ça sert à rien » mais je ne désespère pas ! Alors dans le désordre, merci :

Jean-Laurent bien entendu pour m’avoir fait découvrir l’agilité, l’intégration continue et l’utilité d’un buildwall. Louis, pour ta relecture, Tony pour ton aide précieuse sur JQuery, Aurélien alias « John » pour ton aide précieuse sur le logo. Mathilde pour t’être occupée des monstres. Merci a tous ceux qui m’ont encouragé, les collègues de Vidal et les personnes rencontrés à Devoxx à qui j’ai présenté le « proof of concept » du produit et qui ont été les premiers à me donner de nouvelles idées.

Merci enfin à tous ceux qui s’inscriront sur http://www.buildwall.com et qui m’aideront à améliorer le produit (ou à le vendre à leur employeur :P )

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Bilan https://java-freelance.fr/freelance/bilan https://java-freelance.fr/freelance/bilan#comments Tue, 06 Jul 2010 06:17:26 +0000 Mathilde https://java-freelance.fr/?p=479 Il y a un an, je me lançais en tant que freelance. C’est le bon moment pour faire un bilan. Il me semblait que se lancer en tant que freelance n’était finalement pas risqué et ne changeait pas temps de chose.

Pourquoi ?

Malgré une famille, un crédit maison sur 15 ans et un crédit auto sur 6 et une expérience de 2/3 ans, j’avais envie de découvrir autre chose que le monde des SSII.
Mes expériences en SSII ne sont pas négatives, une SSII de taille moyenne grâce à laquelle j’ai pu faire une mission très intéressante mais pas vraiment au point pour entretenir une communauté de développeur en son sein et y favoriser le partage des connaissances. Une tout petite SSII où au final je ne serai restée que quelques semaines mais dont l’obligation de sous-traitance à d’autres SSII plombe le modèle économique et là encore pas assez de matière pour aider en interne à monter en compétence. Au niveau de la plupart des SSII, celles ci apportent effectivement une certaine sécurité au niveau de l’emploi (valeur tellement ancrée dans la société…). Mais tout a un prix.

J’avoue que les traditionnels arguments tels que cités ici ne m’ont pas vraiment touché. L’aspect financier n’est clairement pas le plus important, juste je ne comprends plus bien l’intérêt d’être dans la plupart des SSII. Une grosse majorité de gens me disent spontanément qu’ils vont passer freelance dans X années, mais j’ai vraiment l’impression que très peu de junior (1/2 d’expérience) se lancent.

Comment ?

Pour me lancer, rien de bien difficile et pourtant, c’était en Mai,  autrement dit, dans la période la plus critique vis à vis de la crise.
J’ai crée mon CV sur freelance-info.fr et au bout de 2 heures, un premier commercial m’a contacté pour une mission qui m’avait l’air intéressante et pour laquelle on a vite convenu d’un rendez vous. Une heure après, un deuxième commercial m’appelait. Et ainsi de suite,  ça ressemble un peu à ce qu’on vit quand on met son CV sur Monster …

Les rendez vous avec le commercial puis avec le client se sont effectués dans la foulée.  La mission a commencé deux semaines plus tard.

Ce qui ne change pas

Au bout d’un an, je n’ai pas vu de différence avec mes 3 missions en SSII et ma mission actuelle au niveau du suivi. Je vois mon commercial une fois tous les 36 du mois, on a fait une fois un debrief avec le client, je lui envoie mon CRA à chaque fin de mois.

Je ne suis pas sur qu’il y ait une réelle différence d’état d’esprit entre un salarié de SSII et un freelance. Je pense que l’éthique que l’on a est quasiment la même. Je préviens toujours le plus en avance possible de mes congés, je ne renégocie pas mon tarif journalier tous les quatre matin (d’ailleurs je ne le ferais pas sur cette mission). Il me semble que les indépendants ont tendance à se former un peu plus, mais ce n’est pas une généralité non plus !

La question que l’on me pose souvent : et la paperasse ? Après un an, je l’attends toujours. Une partie des démarches a été faite en ligne. Pour la deuxième partie, j’ai pris un comptable qui me fait tout le reste (déclarations aux différents organismes, bilan) etc. Le seul point noir c’est la saisie des notes de frais, ca prend environ une heure par mois donc non, je ne croule pas sur la paperasse, en revanche, je paye mon comptable !

Les différences

Les avantages

L’aspect financier

Là où je vois la plus grosse différence c’est sur mes revenus. Comme je ne suis pas experte, je suis plutôt sur des missions longues avec peu d’inter-contrat. Mes revenus arrivent sous la forme d’indemnités mensuelles que je lisse  (je me verse autant en inter-contrat / vacances / formation que quand je travaille tout le mois, on ne peut pas en dire autant du chiffre d’affaire de ma société). Ça me permet de ne pas avoir de ‘trou’ dans mon budget personnel. L’autre forme de revenu c’est les dividendes, que je ne toucherais qu’à la fin de l’année et qui seront plus ou moins conséquents en fonction du chiffre d’affaire fait ma société.
Il est vrai que l’on gagne beaucoup plus et qu’il faut prendre des assurances complémentaires (mutuelle, prévoyance par exemple) mais en réintégrant tous ses frais, je suis, hors dividende à un peu plus de 50% d’augmentation. Je ne parle pas des avantages CE ou en nature, je n’en ai jamais vraiment eu. Sur une année de 217 jours facturés, l’augmentation totale comprenant les dividendes atteint quasiment les 100%.  Tout en gardant à l’esprit qu’en cas de tuile, on est vraiment beaucoup moins bien couverts que les salariés (pas d’indemnités journalières par exemple hors assurance prévoyance, pas de chômage dans la plupart des cas).

Les formations

L’un des autres avantages d’être indépendant, c’est de pouvoir au final payer un peu moins cher certaines formations (achat hors taxes et hors charges sociales) et de faire acheter par la société une partie de son matériel pro, ce n’est pas la panacée (c’est toujours à nous de remplir les caisses de l’entreprise) mais c’est toujours ça de gagner. J’ai une bibliothèque de plus en plus grande, je suis allée et je retournerai en 2010 à Devoxx, j’ai achetée un eee pc pour pouvoir rester connecter.

L’autonomie

Je trouve que les avantages que l’on a à être freelance, plus grande autonomie pour choisir ses missions, une meilleure gestion de l’intercontrat, pas de jours de congés à poser impérativement avant le 31 mai ou autre sympathie et la meilleure paye permette de compenser largement les quelques inconvénients.

Les inconvénients

Un inconvénient, et il est avéré, est que certains grands groupes ne veulent plus travailler avec des sous-traitants qui passent pars des SSII. Exit donc les indépendants de certaines missions ou alors passage obligé par un cabinet de broker. Les cabinets de broker sont spécialisés dans le placement des indépendants et en général, se font une marge entre 20% et 30% mais à ce que j’ai vu autour de moi, il y a un réel suivi et quelques services en plus. Enfin ça reste cher le service.

En cas de coup dur, effectivement, on est beaucoup moins protégés. Pas de chômage, pas d’indemnité journalière de base, la mutuelle est plus chère.  Ce ne sont pas de réels inconvénients dans la mesure où comme on le sait avant, il suffit de mettre un peu de côté, on se fait soit même ses assurances. Pour la retraite, elle est en % plus faible mais comme on gagne plus, cela se vaut à peu près.  Il me semble que l’on a pas non plus droit au congé parental  (par contre des indemnités conséquentes pour le congé maternité et il existe également un congé paternité de 11 jours).

Les SSII où il fait bon de travailler

Un autre inconvénient est à prendre en considération quand on est mécontent de sa SSII. Certaines SSII n’apporteront rien de plus qu’une relation client-fournisseur. Mais ce n’est pas le cas de toute, il est possible d’intégrer des SSII qui font monter les compétences des collaborateurs de manière assez poussée. Avoir par exemple une journée de formation par mois ou envoyer ses collaborateurs à des formations, animer une communauté de développeur sont des points très appréciables de certaines SSII. En tant qu’indépendant, on est pas mal isolé, d’où l’importance de se réseauter et de participer à des évènements extérieurs (les Java User Group, les conférences diverses et variées…).

Les aspects commerciaux et contractuels.

Un autre inconvénient, c’est le fait de devoir se vendre. La négociation n’est pas une chose aisée et ce n’est pas naturel  pour tous, c’est donc souvent délicat. En devenant indépendant, il faut donc apprendre à se vendre.

Il y a un point que j’ai négligé et sur lequel j’aurais pu me mordre les doigts c’est le contrat. Il faut vraiment que le contrat soit à 50/50. Il est possible de se faire accompagner par des juristes lors de la signature du contrat.

Je parle là d’une expérience de freelance en Java. Ce n’est pas la même chose sur d’autres langages. Il faut toujours se demander si son profil est facilement ‘vendable’ en fonction du marché avant de se lancer !

Sur un an, un bilan plus que positif. Ma situation n’a pas énormément changé quand je regarde mon travail quotidien chez mon client. En revanche, tout ce qui est extérieur ( ‘salaire’, formations, livres, … ) c’est amélioré.

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Prosymna : Un GIE d’Indépendants https://java-freelance.fr/freelance/prosymna-un-gie-dindependants https://java-freelance.fr/freelance/prosymna-un-gie-dindependants#comments Wed, 02 Jun 2010 22:27:05 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=714 Être freelance présente beaucoup d’avantages pour très peu d’inconvénient. On peut toutefois faire l’exercice de lister les quelques problèmes que nous rencontrons:

  1. 1/3 des missions sont pourvues sans qu’il y ait d’appel d’offre ou pourvues avant même la parution de l’AO (Copinage…). Sans copains, moins d’opportunités.
  2. Tous les grands comptes ont un service achat qui référence les fournisseurs. En étant indépendant, impossible d’obtenir de référencement. Nous sommes obligé de passer par un intermédiaire qui se sert largement au passage (20% en règle générale).
  3. Aucun pouvoir de négociation face à nos propres fournisseurs. Nous payons nos formations plein pot, nos conférences pleins pot et nos comptables pleins pot
  4. Pas de support en cas de difficulté technique, commerciale ou même juridique en mission.
  5. Pas d’image. Nous avons même plutôt une image « négative », certains nous voient comme des mercenaires.
  6. Si vous êtes formateur, ou désirez donner des formations, difficile de proposer un catalogue de formations et de se faire connaître et en restant isolé.

Ce rassembler autour d’une structure commune devrait permettre de palier à toutes ces difficultés, c’est ce que propose Prosymna.

Prosymna

Le Groupement d’Intérêt Économique (GIE) Prosymna (prononcer ProSSimna et non ProZimna) est l’initiative de deux indépendants, Nicolas Ludmann et Pierre Stevenin. L’idée est simple : créer un « Cabinet de conseil » sous la forme d’un GIE composé exclusivement d’indépendants.

L’objectif du GIE est de favoriser le développement de l’activité de chaque adhérent par 3 leviers :

  • L’amélioration de la démarche commerciale
  • La réduction des coûts de fonctionnement
  • La mise en commun des retours d’expériences et des savoirs-faire


Le tout sans ingérences. Chaque société reste complètement libre. Les contrats se font en direct avec les clients et le GIE n’intervient en tant qu’intermédiaire qu’exceptionnellement lorsque la contractualisation directe est impossible. Dans ce cas 2% de la facturation est prélevée (à comparer avec les 20% habituel).

Amélioration de la démarches commerciale

Il s’agit de permettre :

  • L’obtention de référencement et la réponse aux appels d’offres en mettant en avant le Chiffre d’Affaire et la taille global du GIE aux clients finaux.
  • D’avoir une image, celle du GIE. On peut imaginer sponsoriser des conférences ou en proposer sur nos domaines d’expertise.
  • La mise en commun de support commerciaux : site Internet, e-mail, contrat type, modèle de CV etc.
  • La mise en avant de l’ensemble des références clients
  • Le plus important à mon avis : La création d’un réseau d’apporteurs d’affaires. Nous avons tous notre « petit » réseau de « clients décideurs » que nous pourrons ainsi utiliser pour faire des affaires au sein du GIE, en plaçant les autres membres du GIE.

Il s’agirait également de faire du GIE un centre de formation, de mettre en commun les accréditations, les locaux et tout simplement l’offre de formations.

Partage du savoir

Il s’agit cette fois de :

  • Créer un espace documentaire : Je suis plus que perplexe sur ce point, je trouve ce principe simplement dépassé avec toutes les sources d’informations, les forums spécialisés que l’on trouve sur Internet, une espace documentaire ne pourra pas rivaliser et sera certainement du temps perdus. En revanche, un blog aurait beaucoup d’intérêt.
  • Créer un réseau de professionnels à qui l’on pourrait faire appel pour du support lors d’une difficulté ou d’un besoin spécifique en mission mais également pour répondre à des appels d’offres nécessitant plusieurs personnes.
  • Mettre en place des journées de partage de connaissances comme le font Zenika, Xebia, ou SFEIR…

Réductions des coût fournisseurs

La phrase choc fut : « Présenter 4 personnes pour une formation permet d’obtenir 40% de réduction sans effort ». Lorsque l’on connaît le prix des formations ce simple avantage justifie à lui seul la création d’un groupement.

Mais le spectre est large, il y a les comptables mais aussi les banques et les affactureurs qui ne traitent pas du tout de la même façon une structure qui fait 100k€ de CA et une structure qui fait 10 millions de CA.

Prosymna fournira également une domiciliation dans Paris avec possibilité de louer des locaux.

Domaine d’activité

Prosymna vise le conseil au sens large : organisation et management, gestion de projets, gestion de processus, maîtrise d’oeuvre, maîtrise d’ouvrage. Au forfait ou en régie. N’y a t’il pas un risque à viser trop large ? Comment se vendre « Cabinet d’expert » si le GIE est multi compétences ?

Une solution serait de créer une seule structure mais plusieurs pôles avec une marque différente pour chaque pôle. Si le GIE atteint les 100 adhérents nous pouvons facilement imaginer 4 pôles de 25 personnes dont un pôle « Java » rien qu’à nous ! Face aux clients nous serions un cabinet d’expert de 25 personnes et face aux fournisseurs nous serions toujours un regroupement de 100 sociétés.

Organisation du GIE

La première chose à savoir sur les GIE c’est qu’il est impossible pour un GIE de faire des bénéfices ou des pertes. Les membres sont tous solidaires des dettes et créances du GIE. Cela à un coté intéressant au niveau des créances, car si le montant des adhésions n’est pas consommé il sera possible de réduire, voir de rembourser une partie des cotisations payées. A contrario, cela présente également un risque si le GIE s’endette. Ce risque est à modérer puisque par définition, nous n’avons pas beaucoup de fournisseurs, aucun salarié et nos marges sont très importantes. De plus le GIE ne contractera qu’exceptionnellement et refusera de le faire pour des missions « à risque ». Par exemple, les missions de type conduite du changement où les décisions du prestataire peuvent coûter très chère et engager sa responsabilité seront étudiées de manière collégiale. Pour en finir avec le risque, il est tout à fait possible de proposer un contrat de prestation avec des clauses limitant la responsabilité du GIE à hauteur des sommes prises en charges par l’assurance.

Adhésion

L’adhésion est limitée aux personnes morales. Pas d’Entreprise individuelles ou d’auto-entrepreneur.

L’adhésion d’un nouveau membre est soumise aux votes des membres en assemblée générale.

Pour éviter les profiteurs, qui ne viendraient que pour trouver une mission et repartiraient immédiatement, la sortie du GIE ne pourra se faire que dans un délai de 6 mois.

Prosymna propose 2 niveaux d’adhésion et 3 niveaux que je qualifierai « d’investissement dans le GIE »

  1. Les adhérents en industrie : C’est le statut de base, ils n’apportent que leur savoir-faire.
  2. Les adhérents en capital : Ce sont les adhérents qui ont au moins un an d’ancienneté au sein du GIE et qui souhaitent s’investir plus en apportant du capital.
  3. Le conseil d’administration : Il est obligatoire en GIE et sera donc tenu par les adhérents en capital qui souhaitent s’investir fortement dans le GIE. C’est l’organe exécutif de la structure.

Afin de garantir une complète transparence, des contre-pouvoirs seront mis en place :

  • Un contrôle de la gestion du Conseil d’administration par un membre non administrateur.
  • La nomination d’un contrôleur des comptes indépendant du GIE (un 2ème comptable en fait).
  • Les comptes seront mis à disposition de tous les membres souhaitant y avoir accès.

Droits de votes

Les décisions importantes (adhésions, exclusions, modifications des statuts) sont prises en assemblées générales.

  • Une part = 1 vote.
  • 50% des parts sont détenus en capital
  • 50% des parts sont détenus en industrie.

Là ça se complique. Je donne un exemple :

  • Le capital représente 50 000€
  • L’apport en industrie représente 50 personnes.

Comme il doit y avoir autant de part en industrie qu’en capital, le capital aura 50 votes et l’industrie 50 votes.

  • Avec Mathilde nous sommes 2 personnes, nous avons donc 2 parts en industrie et 2 votes.
  • Un des administrateur à apporté 3000€, il a donc 3 parts en capital plus 1 part en industrie : 4 votes.

Financement

J’aime bien le financement proposé. C’est un système juste, à la française, inspiré de notre système d’impôt sur le revenu. Plus on est « riche » et plus on va participer de manière importante à l’effort de financement.

Pour que cela soit plus parlant, je vais encore une fois donner un exemple. Une société qui fait 100k€ de chiffre d’affaire va cotiser :

  • 500€ lors de l’adhésion
  • puis 1000€ annuellement en 4 versements trimestriel de 250€

Cela peut paraître élevé mais si cela peux être remboursé 10 fois  si le GIE nous permet de contracter en direct et de faire 110k€ ou 120k€ de CA au lieu de 100k€. Une formation de 3000€ pourra ne coûter que 2000€, un apport d’affaire remboursera également une ou 2 années de cotisations etc. Chacun fera ses petits calculs et verra son intérêt à adhérer ( ou à ne pas adhérer ).

Ce qui risque de bloquer les adhésions, c’est que les adhérents potentiels étant déjà en mission, ayant déjà leurs fournisseurs et leur réseau, ils n’auront pas le besoin immédiat de cette structure et risquent de repousser à plus tard l’adhésion pour ne finalement jamais adhérer (et plouf!). Je me demande si, plutôt que de faire une adhésion à 500€ il ne serait pas mieux de faire l’inverse, avec 6 mois de dispense de cotisations, au moins le temps d’atteindre une taille critique. En contrepartie, je porterai une grande attention à la sélection des premiers adhérents.

Le mot de la fin

La présentation du GIE s’est terminée par un « Plan d’action » sur l’année 2010 et sur les objectifs à 4 ans. Cela m’a fait sourire car je suis entrain de lire l’excellent livre Rework qui explique justement que ce n’est que perte de temps de faire des plans sur la comète. L’idée du GIE est excellente, cela fait plusieurs mois que j’ai également eu cette idée tout en ayant ni le courage ni les capacités d’en être l’initiateur. Cette opportunité doit être soit saisie soit être source d’inspiration mais je pense que pour Prosymna il faut maintenant dépenser l’énergie à bâtir une base solide.

Nous avons également évoqué durant la réunion le positionnement du GIE face à la chasse aux indépendants actuellement ouverte chez certains grands comptes.

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à vous inscrire à la prochaine réunion qui aura lieu Mardi 8 Juin 2010. Les inscriptions se font ici.

Être freelance présente beaucoup d’avantages pour très peu d’inconvénient. On peut toutefois faire l’exercice de les lister :

  1. 1/3 des missions sont pourvus sans qu’il y ait d’appel d’offre ou pourvues avant même la parution de l’AO (Copinage…). Sans copains, moins d’opportunités.
  2. Tous les grands comptes ont un service achat qui référence les fournisseurs. En étant indépendant, impossible d’obtenir de référencement. Nous sommes obligé de passer par un intermédiaire qui se sert largement au passage (20% en règle générale).
  3. Aucun pouvoir de négociation fasse à nos propres fournisseurs. Nous payons nos formations plein pôt, nos conférences pleins pôt et nos comptables pleins pôt
  4. Pas de support en cas de difficulté technique, commerciale ou même juridique en mission.
  5. Pas d’image. Nous avons même plutôt une image « négative », certains nous voit comme des mercenaires..
  6. Si vous êtes formateur, ou désirez donner des formations, difficile de proposer un catalogue de formations et de se faire connaître et en restant isolé.

Ce rassembler autour d’une structure commune devrait permettre de palier à toutes ces difficultés, c’est ce que propose Prosymna.

Prosymna

Le Groupement d’Intérêt Économique (GIE) Prosymna (prononcer ProSSimna et non ProZimna) est l’initiative de deux indépendants, Nicolas Ludmann et Pierre Stevenin. L’idée est simple : créer un « Cabinet de conseil » sous la forme d’un GIE composé exclusivement d’indépendant en société.

L’objectif du GIE est de favoriser le développement de l’activité de chaque adhérent par 3 leviers :

  • L’amélioration de la démarche commerciale
  • La réduction des coûts de fonctionnement
  • La mise en commun des retours d’expériences et des savoirs-faires


Le tout sans ingérences. Chaque société reste complétement libre. Les contrats se font en direct avec les clients et le GIE n’intervient en tant qu’intermédiaire qu’exceptionnellement lorsque la contractualisation directe est impossible. Dans ce cas 2% de la facturation est prélevée (à comparer avec les 20% habituel).

Amélioration de la démarches commerciale

Il s’agit de permettre :

  • L’obtention de référencement et la réponse aux appels d’offres importante en mettant en avant le Chiffre d’Affaire et la taille global du GIE aux clients finaux.
  • D’avoir une image, celle du GIE. Pour cela, il serait possible de sponsoriser de grands évènements comme les JUGs ou d’autres conférences.
  • La mise en commun de support commerciaux : site internet, e-mail, contrat type, modèle de CV,  et logo.
  • La mise en avant de l’ensemble de nos références clients
  • Le plus important à mon avis : La création d’un réseau d’apporteurs d’affaires. Nous avons tous notre « petit » réseau de décideurs que nous pourrons ainsi utiliser pour faire des affaires au sein du GIE, en plaçant les autres membres du GIE.

Il s’agirait également de faire du GIE un centre de formation, de mettre en commun les accréditations, les locaux et tout simplement l’offre de formations.

Partage du savoir

Il s’agit cette fois de :

  • Créer un espace documentaire : Je suis plus que perplexe sur ce point, je trouve ce principe simplement dépassé avec toutes les sources d’informations, les forums spécialisé que l’on trouve sur Internet, une espace documentaire ne pourra pas rivaliser et sera certainement du temps de perdue. En revanche, un blog à beaucoup d’intérêt.
  • Créer un réseau de professionnels à qui l’on pourrait faire appel pour du support lors d’une difficulté ou d’un besoin spécifique en mission mais également pour répondre à des appels d’offres commune, nécessitant plusieurs personnes.
  • Mettre en place des journées de partage de connaissances comme le font Zenika, Xebia, ou SFEIR…

Réductions des coût fournisseurs

La phrase choc fut : « Présenter 4 personnes pour une formation permet d’obtenir 40% de réduction sans effort ». Lorsque l’on connaît le prix des formations ce simple avantage justifie à lui seul la création d’un groupement.

Mais le spectre est plus large, il y a les comptables mais aussi les banques et les affactureurs qui ne traitent pas du tout de la même façon une structure qui fait 100k€ de CA et une structure qui fait 10 millions de CA. Prosymna fournira également une domiciliation dans Paris avec possibilité de louer des locaux.

Domaine d’activité

Prosymna vise le conseil au sens large : organisation et management, gestion de projets, gestion de processus, maîtrise d’oeuvre, maîtrise d’ouvrage. Au forfait ou en régie. N’y a t’il pas un risque à viser trop large ? Comment se vendre « Cabinet d’expert » si le GIE est multi-compétences ?

Un solution serait de créer une seule structure mais plusieurs pôles avec une marque différente pour chaque pôle. Si le GIE atteint les 100 adhérents nous pouvons facilement imaginer 4 pôles de 25 personnes dont un pôle « Java » rien qu’à nous ! Fasse aux clients nous serions un cabinet d’expert de 25 personnes et fasse aux fournisseurs nous serions toujours un regroupement de 100 sociétés.

Organisation du GIE

Le première chose à savoir sur les GIE c’est qu’ il est impossible pour un GIE de faire des bénéfices ou des pertes. Les membres sont tous solidaires des dettes et créances du GIE. Cela à un coté intéressant au niveau des créances, car si le montant des adhésions n’est pas consommé il sera possible de réduire, voir de rembourser une partie des cotisations payées. A contrario, cela présente également un risque si le GIE s’endette. Ce risque est à modérer puisque par définition, nous n’avons pas beaucoup de fournisseurs, aucun salarié et nos marges sont très importantes. De plus le GIE ne contractera qu’exceptionnellement et refusera de le faire pour des missions « à risque ». Par exemple, les missions de type conduite du changement où les décisions du prestataires peuvent coûter très chère et engager sa responsabilité seront étudiée de manière collégiale. Pour en finir avec le risque, il est tout à fait possible de proposer un contrat de prestation avec des clauses limitant la responsabilité du GIE à hauteur des sommes prises en charges par l’assurance.

Adhésion

L’adhésion est limité aux personnes morales. Pas d’Entreprise individuelles ou d’auto-entrepreneur.

L’adhésion d’un nouveau membre est soumise aux votes des membres en assemblée générale.

Pour éviter les profiteurs, qui ne viendrait que pour trouver une mission et repartirai immédiatement, la sortie du GIE ne pourra se faire que dans un délai de 6 mois.

Prosymna propose 2 niveaux d’adhésion et 3 niveaux que je qualifierai « d’investissement dans le GIE »

  1. Les adhérents en industrie : C’est le statut de base, ils n’apportent que leur savoir-faire.
  2. Les adhérents en capital : Ce sont les adhérents qui ont une certaine anciennté au sein du GIE et qui ont souhaités s’investir encore plus dans en apportant du capital.
  3. Le conseil d’administration : Il est obligatoire en GIE et sera donc tenu par les adhérents en capital qui souhaitent s’investir fortement dans le GIE. C’est l’organe exécutif de la structure.

Afin de garantir un complète transparence, des contres-pouvoirs seront mis en place :

  • Un contrôle de la gestion du Conseil d’administration par un membre non administrateur.
  • La nomination d’un contrôleur des comptes indépendant du GIE (un 2ème comptable en fait).

Droits de votes

Les décisions importantes (adhésions, exclusions, modifications des statuts) sont prises en assemblés générales.

  • Une part = 1 vote.
  • 50% des parts sont détenus en capital
  • 50% des parts sont détenus en industrie.

Là ça se complique. Je donne un exemple :

  • Le capital représente 50 000€
  • L’apport en industrie représente 50 personnes.

Comme il doit y avoir autant de part en industrie qu’en capital, le capital aura 50 votes et l’industrie 50 votes.

  • Avec Mathilde nous sommes 2 personnes, nous avons donc 2 parts en industrie et 2 votes.
  • Un des administrateur à apporté 3000€, il a donc 3 parts en capital plus 1 part en industrie : 4 votes.

Financement

J’aime bien le financement proposé. C’est un système juste, à la française, inspiré de notre système d’impôt sur le revenus. Plus est riches et plus on va participer de manière importante à l’effort.

Pour que cela soit plus parlant, je vais encore une fois donner un exemple. Une société qui fait 100ke de chiffre d’affaire va cotiser :

  • 500€ lors de l’adhésion
  • puis 1000€ annuellement en 4 versements trimestriel de 250€

cela peut paraître élevé mais si cela peux être remboursé 10 fois par an si le GIE nous permet de contracter en direct et de faire 110k€ ou 120k€ de CA au lieu de 100k€. Une formation de 3000€ pourra ne couter que 2000€, un apport d’affaire remboursera également une ou 2 années de cotisations etc. Chacun fera ses petits calculs et verra son interêt a adhérer ( ou à ne pas adhérer ).

Ce qui risque d’en dissuader plus d’un à mon humble avis, c’est qu’en étant déjà en mission, en ayant déjà nos fournisseurs, notre réseau, nous n’ayons pas un besoin immédiat de cette structure et de repousser à plus tard l’adhésion pour ne finalement pas adhérer (et plouf!). Honnêtement, à leur place, plutôt que de faire une adhésion a 500€ je ferai l’inverse, avec 6 mois de dispense de cotisations et pas d’adhésion, au moins le temps d’atteindre une taille critique. En contrepartie, je porterai une grande attention à la sélection des premiers adhérents.

Le mot de la fin

La présentation du GIE s’est terminée par un « Plan d’action » sur l’année 2010 et sur les objectifs à 4 ans. Cela m’a fait sourire car je suis entrain de lire l’excellent livre Rework qui explique justement que ce n’est que perte de temps de faire des plans sur la comète. L’idée du GIE est excellente, je pense qu’il faut maintenant dépenser l’énergie à bâtir une base solide.

Nous avons également évoqué durant la réunion le positionnement du GIE fasse à la chasse aux indépendants actuellement ouverte chez certain grand compte.

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à vous inscrire à la prochaine réunion qui aura lieu Mardi 8 Juin 2010. Les inscriptions se font ici.

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Un vent de reprise v2.0 https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise-v2-0 https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise-v2-0#comments Fri, 12 Mar 2010 04:02:38 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=438 Cet article est en partie une reprise d’un article que j’ai publié fin 2009 lorsque la fin de la crise pointait le bout de son nez dans notre secteur.

Depuis le début de la crise économique mondiale, certains clients finaux ont diminué le nombre de prestataires et ont imposé des baisses de tarif importantes. Résultat : plus de prestataires et moins de mission, loi de l’offre et la demande oblige, les prix ont chuté d’environ 10%.

Pour ceux qui ont la chance d’être resté en mission ou qui n’ont pas vu leur tarif baisser, ce n’était pas le moment de changer. Et pour ceux qui ont subit, le risque est aujourd’hui de continuer à subir alors que le marché a repris. Alors comment avoir une vue globale sur le marché de la prestation Java en France ?

Personnellement j’utilise le baromètre du site hitechpros.com. Apprendre à décrypter ce baromètre permet de se faire une idée des tendances du marché.

Comment décrypter ces données ?

La courbe bleue correspond aux offres de missions (demandes des clients), ramenée à 100% elle sert de base. La courbe rouge correspond aux prestataires disponibles (offres de SSII). Donc plus la courbe rouge baisse, mieux c’est. Pour le mois de Mars, on y est, le nombre de prestataires disponibles est inférieur au nombre de missions ! Champagne !

Voici mon analyse en Mars 2010 :

- La crise est belle est bien terminée, cela fait plusieurs mois qu’on le pressentait avec le nombre d’offres de missions qui explose sur les différents sites d’emplois.
- Cette crise inversée ne va pas durer, les SSII vont se remettre à recruter en masse et le nombre de prestataire va remonter au dessus des offres de missions.
- Toutefois, le marché devrait rester en notre faveur jusqu’à la prochaine crise et les tarifs devraient augmenter fortement.

Mon conseil si vous n’êtes toujours pas freelance :  foncez ! Le temps de démissionner les tarifs seront sur un nouveau « plus haut ». Si vous l’êtes déjà, c’est le moment de changer de mission si vous attendiez une accalmie. Sinon, attendez un peu que cette pénurie atteigne le client avant de demander une revalorisation importante de votre tarif.

Ce qu’était mon analyse fin 2009 :

- Actuellement le nombre d’intercontrat baisse fortement et les clients commencent à avoir du mal à trouver des ressources. Les indépendants trouvent facilement des missions mais mal payées.

- Si la tendance se confirme, les SSII vont recommencer à recruter afin de répondre aux exigences des clients, les débutants et chômeurs vont réussir à trouver du travail mais moins bien payé qu’avant 2007, car les tarifs n’auront pas encore remontés.

- Lorsque le vivier d’inter-contrats et de jeunes diplômés sera absorbé, les prix commenceront à remonter et les salaires feront de même. Il sera temps pour les indépendants de profiter de cette dynamique avant la prochaine crise.

Pour conclure, n’oubliez pas que le meilleur moyen de rester employable, crise ou pas crise est de se former ! En mission comme à la maison ou en dehors. Ainsi que de bien choisir ses missions ! Pas forcément chercher une « niche rentable » mais faire quelquechose qui nous passionne est le meilleur moyen d’y exceller.

Et vous comment vivez vous ou avez vous vécu cette crise ? Quelle est votre stratégie pour les mois à venir ?

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Les indépendants ne savent pas compter https://java-freelance.fr/freelance/les-independants-ne-savent-pas-compter https://java-freelance.fr/freelance/les-independants-ne-savent-pas-compter#comments Thu, 24 Dec 2009 13:03:51 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=250 C’est malheureux, mais j’ai discuté récemment avec un indépendant qui m’a démontré par A+B qu’entre le statut de TNS et celui de salarié, il pouvait ne pas y avoir de différence en terme de taux de cotisations obligatoires.

Voici son calcul de charges obligatoires :

TNS RSI (Commerçant / Artisan) :  45,2 %

TNS Prof. Libérale : 33%

Salarié : 22% de cotisations salariales et 30% de charges patronales donc : charges = 50%.

Vu comme ça, et étant donné la différence de prestation entre un salarié et un TNS (indemnités journalières, retraite, chômage..), il est plus souvent avantageux d’être salarié, voir complétement préférable pour un artisan au RSI.

Où est l’erreur ?

Alors pourquoi tout le monde ne se met pas salarié ? Les solutions pour le faire sont pourtant multiples ! L’erreur est simple, les taux sont corrects mais la base de calcul n’est absolument pas la même.

Pour le régime salarié, on applique les taux sur le brut versé alors qu’en TNS on applique le taux sur le net versé.

Petit rappel mathématique : y * taux = x  n’est pas égal a x * taux = y.

D’un coté on a brut * (1-taux) = net

de l’autre coté on a : net * (1 + taux) = brut (<=> net = brut * (1/(1+taux)) )

Jusqu’à preuve du contraire 1/(1+taux) n’est pas égal a (1-taux). On compare donc des choux et des carottes.

Pour être plus clair, voici un tableau comparatif avec des exemples facile à comprendre :

charges-sociales1

Attention, les taux ne sont qu’un ordre de grandeur, en réalité cela varie un peu en fonction des situations.

La comparaison entre salarié et TNS pour un indépendant en informatique, donc en profession libérale, se fera  soit en comparant 81% à 33%  de charges sur le net,  soit en comparant 45% à 25% de charges sur le brut.

En passant, attention au simulateur que l’on trouve sur http://www.freelance-info.fr, il est faux pour les mêmes raisons. Utilisez plutôt notre simulateur.

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Un vent de reprise ? https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise#comments Thu, 29 Oct 2009 05:33:59 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=186 Depuis le début de la crise économique mondiale, certains clients finaux ont massivement épuré leurs prestataires et ont imposé des baisses de tarif importantes. Résultat : plus de prestataires et moins de mission, loi de l’offre et la demande oblige, les prix ont chutés d’environ 10%.

Pour ceux qui ont la chance d’être resté en mission ou qui n’ont pas vu leur tarif baisser, ce n’est pas le moment changer. Et pour ceux qui ont subit, le risque est de continuer à subir quand le marché aura reprit. Alors comment avoir une vue globale sur le marché de la prestation Java en France ?

Personnellement j’utilise le baromètre du site hitechpros.com. Apprendre à décrypter ce baromètre permet de se faire une idée des tendances du marché.

hitech2009

Comment décrypter ces données ?

Premièrement, ignorer les pourcentages, ils correspondent aux ratios entre les différentes technologies. Cela n’a aucun intérêt, si ce n’est de savoir que les nouvelles technologies sont plus demandées que le reste…

La courbe bleue correspond aux offres de missions (demandes des clients), ramenée a 100% elle sert de base. La courbe rouge correspond aux prestataires disponibles (offres de SSII). Donc plus la courbe rouge baisse, mieux c’est. Pour le mois de septembre, on voit clairement que le ratio offres / demandes se rapproche de plus en plus du ratio pré crise. C’est un premier indicateur qui indique simplement que le marché s’équilibre. Cela ne veut pas dire qu’il y a un plus grand choix de mission, ni que la crise est terminée mais simplement que pour le mois en cours, il y a eu 242 missions pour 457 prestataires. On en déduit qu’il faut théorique au maximum 2 mois pour trouver une mission et en moyenne 1 mois.

Ce ratio baisse aussi si les SSII ont moins d’intercontrat. Et vue qu’elles ont stoppées les recrutements, il est mécanique qu’il baisse. Les jeunes diplômés payent aussi pour cette crise.

Pour se faire une idée de l’évolution réelle de la demande il faut donc jeter un oeil aux mois précédents. Il y avait 255 missions en Septembre, 119 en Août et autour de 200 les mois précédents. Août est traditionnellement peu dynamique;nous l’ignorons donc. Les demandes étaient donc d’environ 200 par mois pendant la crise. Si le nombre d’offres continue de progresser on peut s’attendre à un retour à des tarifs décents.

Voici mon analyse :

- Actuellement le nombre d’intercontrat baisse fortement et les clients commencent à avoir du mal à trouver des ressources. Les indépendants trouvent facilement des missions mais mal payées.

- Si la tendance se confirme, les SSII vont recommencer à recruter afin de répondre aux exigences des clients, les débutants et chômeurs vont réussir à trouver du travail mais moins bien payé qu’avant 2007, car les tarifs n’auront pas encore remontés.

- Lorsque le vivier d’inter-contrats et de jeunes diplômés sera absorbé, le prix commenceront à remonter et les salaires feront de même. Il sera temps pour les indépendants de profiter de cette dynamique avant la prochaine crise.

Pour conclure, n’oubliez pas que le meilleur moyen de rester employable, crise ou pas crise est de se former ! En mission comme à la maison ou en dehors. Ainsi que de bien choisir ses missions !

Et vous comment vivez vous ou avez vous vécu cette crise ? Quelle est votre stratégie pour les mois à venir ?

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Être heureux dans son travail https://java-freelance.fr/freelance/etre-heureux-dans-son-travail https://java-freelance.fr/freelance/etre-heureux-dans-son-travail#comments Fri, 04 Sep 2009 21:27:33 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=133 Il n’y a pas que l’argent qui fait le bonheur ! Oui je sais ce n’est pas exactement le bon proverbe. Alors pour être heureux dans son job finalement c’est simple :

happy-job

Faire ce qu’on a envie de faire et que l’on sait bien faire… à condition que ce soit monétisable (…).

Je suis resté pas mal de temps à regarder ce schéma et à réfléchir aux actions à mettre en place pour « monétiser ce que je sais faire et que j’ai envie de faire » et pour « progresser sur ce que je veux faire et qui est monétisable mais que je ne maitrise pas ». Que du bon sens mais je trouve utile d’avoir un schéma simple pour stimuler la réflexion.

source

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Retour sur 4 mois de « Freelance » https://java-freelance.fr/freelance/retour-sur-4-mois-de-freelance https://java-freelance.fr/freelance/retour-sur-4-mois-de-freelance#comments Tue, 11 Aug 2009 18:06:17 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=108 bonheur2

Dans 4 jours, cela fera 4 mois que je suis « libre », ou plutôt devrait je dire « nous » car nous sommes 2 à avoir changé de statut en même temps. C’est l’heure de faire un premier bilan sur ce qui a changé dans nos vies.

  • Malgré la crise, nous avons trouvé une mission avant la fin de nos préavis, avec au final moins d’une semaine d’inter-contrat chacun. Et pourtant, nous n’avons que peu d’expérience : respectivement 3 et 4 années. Nos profils sont « standards » mais avec Internet, les sites de missions pullulent et le temps où il fallait être « connu », voir « reconnu » pour trouver une mission est bel et bien révolu.
  • La création ensuite. Le choix, soit disant plus compliqué de l’EURL c’est révélé être d’une extrême simplicité. Tous les documents-types sont disponibles sur Internet et les démarches faisable à distance.
  • Au quotidien, rien n’a changé ou presque. Les missions sont du même type qu’en étant en SSII, notre métier n’a pas changé. Il n’y que quelques petites paperasseries en plus : les factures et les notes de frais à la fin du mois. Un petite visite chez le comptable de temps en temps pour éclaircir certains points et transmettre les premières pièces comptables. Il faut compter entre 30 minutes et une heure par mois de travail supplémentaire par rapport à un salarié.
  • Coté budget, c’est le bonheur, nous avons fait une augmentation de 50% de nos revenus net. Sans compter les dividendes qui pourront monter à 3 mois de revenus chacun si nous faisons de bonnes années, c’est à dire : si nous n’avons pas d’inter-contrat. Soit un potentiel doublement de salaire. Ça laisse rêveur et j’avoue avoir encore  du mal à y croire.
  • Coté épanouissement personnel, outre le fait de changer de mission après 3 ans chez le même client (ouf!), l’importance de rester « à jour » a pris tout son sens. Fini d’attendre le DIF ou que la DRH daigne accepter la formation de nos rêves. Si nous ne le faisons pas nous même, personne ne viendra le faire à notre place, du coup le temps libre que nous passions à se tourner les pouces, nous le passons dorénavant à nous auto-former : que ce soit en anglais, sur les technologies émergentes ou sur des domaines annexes tel que l’organisation, le management ou l’économie. Au programme : prototypes, livres, logiciels d’anglais, blogs, forums, conférences … En 4 mois j’ai plus progressé en anglais qu’en 10 ans de scolarité et plus appris techniquement qu’en 3 ans de salariat et je peux vraiment dire que cela me rend « heureux ».

La suite ? Toutes les portes sont ouvertes.  Les possibilités d’évolution sont nombreuses. Ce qui est sûr c’est que jamais je ne serai de nouveau salarié. Nous n’hésiterons pas à prendre un mois de « vacances » supplémentaire pour passer des certifications ou à l’inverse, prendre 4 mois de vacances pour faire un tour du monde… ou développer un nouveau produit !

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Recouvrement de créance https://java-freelance.fr/freelance/recouvrement-de-creance https://java-freelance.fr/freelance/recouvrement-de-creance#comments Sun, 05 Jul 2009 06:32:31 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=78 justice_hammer_1Quand on est indépendant en informatique, on a souvent qu’un seul client à la fois. Du coup on devient fortement dépendant du bon paiement des créances. Avec les délais de paiement qui sont souvent de 60jours, si le client décide de ne plus payer, on peut se retrouver à avoir travaillé 3 mois ou plus « gratuitement ».

Alors comment faire ?

1) Prendre les devants : Si vous avez un intermédiaire, demandez à ce qu’il fasse appel à un service d’afacturage et d’être payé a J+10, J+20. Ainsi, en cas de défaut de paiement, vous vous en rendrez compte plus rapidement. Si vous n’avez pas d’intermédiaire, faites le vous même… cela coute généralement 3% à 5% du montant HT de la facture mais permet de mieux dormir la nuit !

2) En cas de problème avéré, il existe un moyen très simple quand les relances amiables et par courriers recommandés ont echouées : envoyer une injonction de paiement via le tribunal de commerce. Simple à effectuer, c’est d’une efficacité redoutable : transmis par huisser avec tampon du tribunal, effet garantie. Plus d’infos ici.

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La vie d’un freelance en dessin https://java-freelance.fr/freelance/la-vie-dun-freelance-en-dessin https://java-freelance.fr/freelance/la-vie-dun-freelance-en-dessin#comments Wed, 24 Jun 2009 06:52:22 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=70 J’adore les dessins caricaturaux, ils permettent de grossir certaines dérives…

commercial

Voici une excellente initiative d’un freelance : http://www.mavieauboulot.fr/blog

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