Java - Freelance . fr » crise https://java-freelance.fr Du java et du freelance Wed, 26 Jun 2013 11:46:03 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.5 Bilan https://java-freelance.fr/freelance/bilan https://java-freelance.fr/freelance/bilan#comments Tue, 06 Jul 2010 06:17:26 +0000 Mathilde https://java-freelance.fr/?p=479 Il y a un an, je me lançais en tant que freelance. C’est le bon moment pour faire un bilan. Il me semblait que se lancer en tant que freelance n’était finalement pas risqué et ne changeait pas temps de chose.

Pourquoi ?

Malgré une famille, un crédit maison sur 15 ans et un crédit auto sur 6 et une expérience de 2/3 ans, j’avais envie de découvrir autre chose que le monde des SSII.
Mes expériences en SSII ne sont pas négatives, une SSII de taille moyenne grâce à laquelle j’ai pu faire une mission très intéressante mais pas vraiment au point pour entretenir une communauté de développeur en son sein et y favoriser le partage des connaissances. Une tout petite SSII où au final je ne serai restée que quelques semaines mais dont l’obligation de sous-traitance à d’autres SSII plombe le modèle économique et là encore pas assez de matière pour aider en interne à monter en compétence. Au niveau de la plupart des SSII, celles ci apportent effectivement une certaine sécurité au niveau de l’emploi (valeur tellement ancrée dans la société…). Mais tout a un prix.

J’avoue que les traditionnels arguments tels que cités ici ne m’ont pas vraiment touché. L’aspect financier n’est clairement pas le plus important, juste je ne comprends plus bien l’intérêt d’être dans la plupart des SSII. Une grosse majorité de gens me disent spontanément qu’ils vont passer freelance dans X années, mais j’ai vraiment l’impression que très peu de junior (1/2 d’expérience) se lancent.

Comment ?

Pour me lancer, rien de bien difficile et pourtant, c’était en Mai,  autrement dit, dans la période la plus critique vis à vis de la crise.
J’ai crée mon CV sur freelance-info.fr et au bout de 2 heures, un premier commercial m’a contacté pour une mission qui m’avait l’air intéressante et pour laquelle on a vite convenu d’un rendez vous. Une heure après, un deuxième commercial m’appelait. Et ainsi de suite,  ça ressemble un peu à ce qu’on vit quand on met son CV sur Monster …

Les rendez vous avec le commercial puis avec le client se sont effectués dans la foulée.  La mission a commencé deux semaines plus tard.

Ce qui ne change pas

Au bout d’un an, je n’ai pas vu de différence avec mes 3 missions en SSII et ma mission actuelle au niveau du suivi. Je vois mon commercial une fois tous les 36 du mois, on a fait une fois un debrief avec le client, je lui envoie mon CRA à chaque fin de mois.

Je ne suis pas sur qu’il y ait une réelle différence d’état d’esprit entre un salarié de SSII et un freelance. Je pense que l’éthique que l’on a est quasiment la même. Je préviens toujours le plus en avance possible de mes congés, je ne renégocie pas mon tarif journalier tous les quatre matin (d’ailleurs je ne le ferais pas sur cette mission). Il me semble que les indépendants ont tendance à se former un peu plus, mais ce n’est pas une généralité non plus !

La question que l’on me pose souvent : et la paperasse ? Après un an, je l’attends toujours. Une partie des démarches a été faite en ligne. Pour la deuxième partie, j’ai pris un comptable qui me fait tout le reste (déclarations aux différents organismes, bilan) etc. Le seul point noir c’est la saisie des notes de frais, ca prend environ une heure par mois donc non, je ne croule pas sur la paperasse, en revanche, je paye mon comptable !

Les différences

Les avantages

L’aspect financier

Là où je vois la plus grosse différence c’est sur mes revenus. Comme je ne suis pas experte, je suis plutôt sur des missions longues avec peu d’inter-contrat. Mes revenus arrivent sous la forme d’indemnités mensuelles que je lisse  (je me verse autant en inter-contrat / vacances / formation que quand je travaille tout le mois, on ne peut pas en dire autant du chiffre d’affaire de ma société). Ça me permet de ne pas avoir de ‘trou’ dans mon budget personnel. L’autre forme de revenu c’est les dividendes, que je ne toucherais qu’à la fin de l’année et qui seront plus ou moins conséquents en fonction du chiffre d’affaire fait ma société.
Il est vrai que l’on gagne beaucoup plus et qu’il faut prendre des assurances complémentaires (mutuelle, prévoyance par exemple) mais en réintégrant tous ses frais, je suis, hors dividende à un peu plus de 50% d’augmentation. Je ne parle pas des avantages CE ou en nature, je n’en ai jamais vraiment eu. Sur une année de 217 jours facturés, l’augmentation totale comprenant les dividendes atteint quasiment les 100%.  Tout en gardant à l’esprit qu’en cas de tuile, on est vraiment beaucoup moins bien couverts que les salariés (pas d’indemnités journalières par exemple hors assurance prévoyance, pas de chômage dans la plupart des cas).

Les formations

L’un des autres avantages d’être indépendant, c’est de pouvoir au final payer un peu moins cher certaines formations (achat hors taxes et hors charges sociales) et de faire acheter par la société une partie de son matériel pro, ce n’est pas la panacée (c’est toujours à nous de remplir les caisses de l’entreprise) mais c’est toujours ça de gagner. J’ai une bibliothèque de plus en plus grande, je suis allée et je retournerai en 2010 à Devoxx, j’ai achetée un eee pc pour pouvoir rester connecter.

L’autonomie

Je trouve que les avantages que l’on a à être freelance, plus grande autonomie pour choisir ses missions, une meilleure gestion de l’intercontrat, pas de jours de congés à poser impérativement avant le 31 mai ou autre sympathie et la meilleure paye permette de compenser largement les quelques inconvénients.

Les inconvénients

Un inconvénient, et il est avéré, est que certains grands groupes ne veulent plus travailler avec des sous-traitants qui passent pars des SSII. Exit donc les indépendants de certaines missions ou alors passage obligé par un cabinet de broker. Les cabinets de broker sont spécialisés dans le placement des indépendants et en général, se font une marge entre 20% et 30% mais à ce que j’ai vu autour de moi, il y a un réel suivi et quelques services en plus. Enfin ça reste cher le service.

En cas de coup dur, effectivement, on est beaucoup moins protégés. Pas de chômage, pas d’indemnité journalière de base, la mutuelle est plus chère.  Ce ne sont pas de réels inconvénients dans la mesure où comme on le sait avant, il suffit de mettre un peu de côté, on se fait soit même ses assurances. Pour la retraite, elle est en % plus faible mais comme on gagne plus, cela se vaut à peu près.  Il me semble que l’on a pas non plus droit au congé parental  (par contre des indemnités conséquentes pour le congé maternité et il existe également un congé paternité de 11 jours).

Les SSII où il fait bon de travailler

Un autre inconvénient est à prendre en considération quand on est mécontent de sa SSII. Certaines SSII n’apporteront rien de plus qu’une relation client-fournisseur. Mais ce n’est pas le cas de toute, il est possible d’intégrer des SSII qui font monter les compétences des collaborateurs de manière assez poussée. Avoir par exemple une journée de formation par mois ou envoyer ses collaborateurs à des formations, animer une communauté de développeur sont des points très appréciables de certaines SSII. En tant qu’indépendant, on est pas mal isolé, d’où l’importance de se réseauter et de participer à des évènements extérieurs (les Java User Group, les conférences diverses et variées…).

Les aspects commerciaux et contractuels.

Un autre inconvénient, c’est le fait de devoir se vendre. La négociation n’est pas une chose aisée et ce n’est pas naturel  pour tous, c’est donc souvent délicat. En devenant indépendant, il faut donc apprendre à se vendre.

Il y a un point que j’ai négligé et sur lequel j’aurais pu me mordre les doigts c’est le contrat. Il faut vraiment que le contrat soit à 50/50. Il est possible de se faire accompagner par des juristes lors de la signature du contrat.

Je parle là d’une expérience de freelance en Java. Ce n’est pas la même chose sur d’autres langages. Il faut toujours se demander si son profil est facilement ‘vendable’ en fonction du marché avant de se lancer !

Sur un an, un bilan plus que positif. Ma situation n’a pas énormément changé quand je regarde mon travail quotidien chez mon client. En revanche, tout ce qui est extérieur ( ‘salaire’, formations, livres, … ) c’est amélioré.

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Un vent de reprise v2.0 https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise-v2-0 https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise-v2-0#comments Fri, 12 Mar 2010 04:02:38 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=438 Cet article est en partie une reprise d’un article que j’ai publié fin 2009 lorsque la fin de la crise pointait le bout de son nez dans notre secteur.

Depuis le début de la crise économique mondiale, certains clients finaux ont diminué le nombre de prestataires et ont imposé des baisses de tarif importantes. Résultat : plus de prestataires et moins de mission, loi de l’offre et la demande oblige, les prix ont chuté d’environ 10%.

Pour ceux qui ont la chance d’être resté en mission ou qui n’ont pas vu leur tarif baisser, ce n’était pas le moment de changer. Et pour ceux qui ont subit, le risque est aujourd’hui de continuer à subir alors que le marché a repris. Alors comment avoir une vue globale sur le marché de la prestation Java en France ?

Personnellement j’utilise le baromètre du site hitechpros.com. Apprendre à décrypter ce baromètre permet de se faire une idée des tendances du marché.

Comment décrypter ces données ?

La courbe bleue correspond aux offres de missions (demandes des clients), ramenée à 100% elle sert de base. La courbe rouge correspond aux prestataires disponibles (offres de SSII). Donc plus la courbe rouge baisse, mieux c’est. Pour le mois de Mars, on y est, le nombre de prestataires disponibles est inférieur au nombre de missions ! Champagne !

Voici mon analyse en Mars 2010 :

- La crise est belle est bien terminée, cela fait plusieurs mois qu’on le pressentait avec le nombre d’offres de missions qui explose sur les différents sites d’emplois.
- Cette crise inversée ne va pas durer, les SSII vont se remettre à recruter en masse et le nombre de prestataire va remonter au dessus des offres de missions.
- Toutefois, le marché devrait rester en notre faveur jusqu’à la prochaine crise et les tarifs devraient augmenter fortement.

Mon conseil si vous n’êtes toujours pas freelance :  foncez ! Le temps de démissionner les tarifs seront sur un nouveau « plus haut ». Si vous l’êtes déjà, c’est le moment de changer de mission si vous attendiez une accalmie. Sinon, attendez un peu que cette pénurie atteigne le client avant de demander une revalorisation importante de votre tarif.

Ce qu’était mon analyse fin 2009 :

- Actuellement le nombre d’intercontrat baisse fortement et les clients commencent à avoir du mal à trouver des ressources. Les indépendants trouvent facilement des missions mais mal payées.

- Si la tendance se confirme, les SSII vont recommencer à recruter afin de répondre aux exigences des clients, les débutants et chômeurs vont réussir à trouver du travail mais moins bien payé qu’avant 2007, car les tarifs n’auront pas encore remontés.

- Lorsque le vivier d’inter-contrats et de jeunes diplômés sera absorbé, les prix commenceront à remonter et les salaires feront de même. Il sera temps pour les indépendants de profiter de cette dynamique avant la prochaine crise.

Pour conclure, n’oubliez pas que le meilleur moyen de rester employable, crise ou pas crise est de se former ! En mission comme à la maison ou en dehors. Ainsi que de bien choisir ses missions ! Pas forcément chercher une « niche rentable » mais faire quelquechose qui nous passionne est le meilleur moyen d’y exceller.

Et vous comment vivez vous ou avez vous vécu cette crise ? Quelle est votre stratégie pour les mois à venir ?

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Un vent de reprise ? https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise https://java-freelance.fr/freelance/un-vent-de-reprise#comments Thu, 29 Oct 2009 05:33:59 +0000 Jean-Baptiste https://java-freelance.fr/?p=186 Depuis le début de la crise économique mondiale, certains clients finaux ont massivement épuré leurs prestataires et ont imposé des baisses de tarif importantes. Résultat : plus de prestataires et moins de mission, loi de l’offre et la demande oblige, les prix ont chutés d’environ 10%.

Pour ceux qui ont la chance d’être resté en mission ou qui n’ont pas vu leur tarif baisser, ce n’est pas le moment changer. Et pour ceux qui ont subit, le risque est de continuer à subir quand le marché aura reprit. Alors comment avoir une vue globale sur le marché de la prestation Java en France ?

Personnellement j’utilise le baromètre du site hitechpros.com. Apprendre à décrypter ce baromètre permet de se faire une idée des tendances du marché.

hitech2009

Comment décrypter ces données ?

Premièrement, ignorer les pourcentages, ils correspondent aux ratios entre les différentes technologies. Cela n’a aucun intérêt, si ce n’est de savoir que les nouvelles technologies sont plus demandées que le reste…

La courbe bleue correspond aux offres de missions (demandes des clients), ramenée a 100% elle sert de base. La courbe rouge correspond aux prestataires disponibles (offres de SSII). Donc plus la courbe rouge baisse, mieux c’est. Pour le mois de septembre, on voit clairement que le ratio offres / demandes se rapproche de plus en plus du ratio pré crise. C’est un premier indicateur qui indique simplement que le marché s’équilibre. Cela ne veut pas dire qu’il y a un plus grand choix de mission, ni que la crise est terminée mais simplement que pour le mois en cours, il y a eu 242 missions pour 457 prestataires. On en déduit qu’il faut théorique au maximum 2 mois pour trouver une mission et en moyenne 1 mois.

Ce ratio baisse aussi si les SSII ont moins d’intercontrat. Et vue qu’elles ont stoppées les recrutements, il est mécanique qu’il baisse. Les jeunes diplômés payent aussi pour cette crise.

Pour se faire une idée de l’évolution réelle de la demande il faut donc jeter un oeil aux mois précédents. Il y avait 255 missions en Septembre, 119 en Août et autour de 200 les mois précédents. Août est traditionnellement peu dynamique;nous l’ignorons donc. Les demandes étaient donc d’environ 200 par mois pendant la crise. Si le nombre d’offres continue de progresser on peut s’attendre à un retour à des tarifs décents.

Voici mon analyse :

- Actuellement le nombre d’intercontrat baisse fortement et les clients commencent à avoir du mal à trouver des ressources. Les indépendants trouvent facilement des missions mais mal payées.

- Si la tendance se confirme, les SSII vont recommencer à recruter afin de répondre aux exigences des clients, les débutants et chômeurs vont réussir à trouver du travail mais moins bien payé qu’avant 2007, car les tarifs n’auront pas encore remontés.

- Lorsque le vivier d’inter-contrats et de jeunes diplômés sera absorbé, le prix commenceront à remonter et les salaires feront de même. Il sera temps pour les indépendants de profiter de cette dynamique avant la prochaine crise.

Pour conclure, n’oubliez pas que le meilleur moyen de rester employable, crise ou pas crise est de se former ! En mission comme à la maison ou en dehors. Ainsi que de bien choisir ses missions !

Et vous comment vivez vous ou avez vous vécu cette crise ? Quelle est votre stratégie pour les mois à venir ?

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