Pour me préparer aux sélections de code story et pouvoir coder pendant 2 jours une application devant des centaines de développeurs à Devoxx, je me suis entrainé à refactorer une méthode en m’enregistrant.
Le bénéfice que j’attendais de l’exercice était de :
Pour la petite histoire, je suis partie d’une classe que je venais de refactorer chez un client, il s’agit donc d’un exemple réel. J’ai fait environ 15 essais avant les sélections pour finalement me faire éliminer ! Je suis bon perdant, et je me suis dit que les quelques techniques simples que j’explique pouvaient être intéressantes et que c’était dommage de garder le screencast pour moi. Du coup j’ai refait 5 essais et voici le résultat :
Ce n’est pas parfait ! J’ai même fait une grossière erreur en cassant le comportement de la méthode. Le premier qui trouve où gagne une bière (la date du commentaire faisant foi) ! Si vous trouvez d’autres boulettes ça marche aussi, à l’exclusion de l’utilisation de framework ou de l’API java, Boolean.compareTo par exemple, car ce n’est pas le propos de l’exercice. D’ailleurs s’il y a une chose que je retiens c’est qu’on peut toujours faire mieux !
Pour ceux qui voudrait faire pareil :
Bon code à tous !
]]>« J’en ai rêvé, je l’ai fait ». Voilà comment je résume mon état d’esprit en ce moment. Je suis Freelance parce que j’ai cette fibre d’indépendance, l’envie de voler par mes propres ailes. Je suis développeur parce que j’aime créer, j’aime réaliser des outils utiles, j’aime réaliser des outils de qualité et j’aime partager mes connaissances (ce blog en est la preuve). En cela je me considère comme un artisan, un « Software Craftsman ».
Après mes études, je voulais déjà fabriquer mon propre produit. A l’époque je souhaitais créer un logiciel pour les campings, ayant baigné dans ce milieu depuis tout petit. Manquant d’expérience et devant l’immensité de la tâche pour un débutant ( 2 débutants en l’occurrence puisque Mathilde était déjà de la partie à cette époque), nous avons mis le projet de coté au bout de 6 mois pour aller apprendre la vie en SSII. Depuis, presque chaque jour j’ai une nouvelle idée, presque chaque jour je suis frustré de ne pas pouvoir la réaliser. J’ai une famille et peu de temps pour réaliser mes idées. Je suis dépendant d’un système, comment développer mes idées sans perdre en revenus, sans faire prendre de risque à mes enfants ?
Au début je me disais qu’il fallait trouver l’idée qui tue, la « killer feature ». Qu’il fallait faire une étude de marché, qu’il fallait des clients, qu’il fallait des investisseurs, qu’il fallait investir aussi et savoir prendre des risques. Qu’il fallait tous développer avant de mettre de publier.
Et un jour j’ai lu :
Avec Rework j’ai compris qu’il fallait démarrer petit. Qu’il fallait résoudre un de ses propres problèmes. Qu’il n’était pas utile de dépenser beaucoup d’argent, ni d’arrêter de travailler, ni de prendre des risques. Qu’il fallait se concentrer sur le cœur du service et rencontrer ses utilisateurs au plus tôt. Mon problème était que toute mes idées, je les chiffrait a plus de 50 jours de travail juste pour le cœur, la résolution basique du problème. Quand je vois que l’idée que j’ai finalement réalisé été chiffré a 4 ou 5 jours et que cela m’a pris plus de 8 jours et qu’il reste encore 2 fois plus de boulot, c’est clairement difficile de tenir la longueur sur un projet de plus de 100 jours.
Et puis j’ai rencontré des gens, j’ai rencontré Olivier Issaly, un ami de Mathilde, fondateur d’Equideow alors qu’il n’avait pas fini ses études, qui m’a appris que « c’était possible ».
J’ai rencontré Nicolas Martignole, et son express-board, créé en quelques jours avec l’aide des lecteurs de son blog et du framework play!.
Je suis allé à Devoxx, une conférence à ne pas rater, vrai « catalyseur » d’idées et de motivation. Il faut le vivre pour comprendre, allez y
Je suis aussi allé a plusieurs rencontres geek autour de Java, NoSQL, le web sur Paris. A chaque fois j’ai rencontré des gens intéressant qui donne des idées ou nous conforte dans nos idées.
Après une mission de 4 ans sur un Framework Java qui me cachais la « réalité du web » à coup d’architecture Statefull, de JSP, taglibs et autre générateur de pages web, je suis arrivé chez Vidal et j’ai re découvert le Web. J’avais déjà mis un pied dans le Web avant Groupama avec PHP. Chez Vidal j’ai découvert la puissance et la simplicité du JavaScript et des architectures Stateless.
Regardez donc les vidéos sur http://www.zengularity.com/ et lisez les premières page de:
pour comprendre à quel point le vrai Web, c’est l’avenir.
C’est facile de dire : je vais faire une facebook-like et je vais être riche. Moins facile à faire ! Alors j’ai listé toutes mes idées et je les ai triées de la plus difficile à la plus simple à réaliser et j’en ai déduit « l’idée ». La toute petite idée, tellement simple qu’en un long week end de 4 jours, j’avais le temps de la réaliser. Mon « problème à résoudre » était en fait multiple:
Faire un buildwall. Rien de plus simple fonctionnellement. Pour résoudre mes problèmes il suffisait que je porte le projet en un site Internet. Un service sur le cloud, « Software as a Service ».
Cela m’a pris 2 jours pour résoudre les principales problématiques :
Pour cela j’ai utilisé l’excellent Framework Play! avec JQuery, HTML5 et CSS3 pour la partie client. Des ressources REST, MySQL en base de donnée avec Memcache pour optimiser le tout.
Et puis le plus long fut finalement tout le reste :
Franchement, je ne m’y attendais pas. La bonne surprise fut le CSS, je n’y connaissais rien et j’ai appris très vite. Comme quoi même un 0% artiste peut faire une site correct. Alors pourquoi continuer à faire des Intranets moches ? Go apprendre le CSS !
Je me suis amusé aussi :
J’ai mis en production 2 semaines après le début du développement. Sans faire de pub dans un premier temps, le temps de faire les derniers réglages. J’ai su stopper mes ardeurs et ne pas démarrer les fonctionnalités annexes et peut être pas utiles (le paiement en ligne par exemple). Il faut que le produit se confronte aux utilisateurs pour comprendre leurs besoins et faire évoluer le site dans le bon sens.
Vous trouverez le site à cette adresse : http://www.buildwall.com N’hésitez pas a participer à son amélioration ! Toute critique ou idée est la bienvenue !
Clairement le but de ce site n’est pas de faire fortune. C’est un premier site, un premier service, une première création qui me permettra de me confronter à la réalité de l’édition de logiciel. J’y ai passé peu de temps finalement et j’ai appris énormément. Je suis donc déjà récompensé !
Comme je l’ai dit j’ai une « liste », j’ai donc un prochain projet, plus difficile à mettre en œuvre. C’est marrant car ce projet je l’ai mais je ne le connais pas, ma liste évoluant sans cesse, je ne peux dire quel projet ce sera lorsque je me déciderai à le commencer.
Je tiens vraiment à remercier tous mes collègues et amis (oula ça fait cliché mais c’est pas grave), en fait je suis surpris de n’avoir rencontré personne qui m’a dit « c’est nul, ça sert à rien » mais je ne désespère pas ! Alors dans le désordre, merci :
Jean-Laurent bien entendu pour m’avoir fait découvrir l’agilité, l’intégration continue et l’utilité d’un buildwall. Louis, pour ta relecture, Tony pour ton aide précieuse sur JQuery, Aurélien alias « John » pour ton aide précieuse sur le logo. Mathilde pour t’être occupée des monstres. Merci a tous ceux qui m’ont encouragé, les collègues de Vidal et les personnes rencontrés à Devoxx à qui j’ai présenté le « proof of concept » du produit et qui ont été les premiers à me donner de nouvelles idées.
Merci enfin à tous ceux qui s’inscriront sur http://www.buildwall.com et qui m’aideront à améliorer le produit (ou à le vendre à leur employeur :P)
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