bonheur – [Blog] du Java et du Freelance https://java-freelance.fr Vis ma vie de freelance java : techno et entreprise Mon, 12 Oct 2015 14:45:01 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.4.4 Bilan https://java-freelance.fr/freelance/bilan https://java-freelance.fr/freelance/bilan#comments Tue, 06 Jul 2010 06:17:26 +0000 https://java-freelance.fr/?p=479 Il y a un an, je me lançais en tant que freelance. C’est le bon moment pour faire un bilan. Il me semblait que se lancer en tant que freelance n’était finalement pas risqué et ne changeait pas temps de chose.

Pourquoi ?

Malgré une famille, un crédit maison sur 15 ans et un crédit auto sur 6 et une expérience de 2/3 ans, j’avais envie de découvrir autre chose que le monde des SSII.
Mes expériences en SSII ne sont pas négatives, une SSII de taille moyenne grâce à laquelle j’ai pu faire une mission très intéressante mais pas vraiment au point pour entretenir une communauté de développeur en son sein et y favoriser le partage des connaissances. Une tout petite SSII où au final je ne serai restée que quelques semaines mais dont l’obligation de sous-traitance à d’autres SSII plombe le modèle économique et là encore pas assez de matière pour aider en interne à monter en compétence. Au niveau de la plupart des SSII, celles ci apportent effectivement une certaine sécurité au niveau de l’emploi (valeur tellement ancrée dans la société…). Mais tout a un prix.

J’avoue que les traditionnels arguments tels que cités ici ne m’ont pas vraiment touché. L’aspect financier n’est clairement pas le plus important, juste je ne comprends plus bien l’intérêt d’être dans la plupart des SSII. Une grosse majorité de gens me disent spontanément qu’ils vont passer freelance dans X années, mais j’ai vraiment l’impression que très peu de junior (1/2 d’expérience) se lancent.

Comment ?

Pour me lancer, rien de bien difficile et pourtant, c’était en Mai,  autrement dit, dans la période la plus critique vis à vis de la crise.
J’ai crée mon CV sur freelance-info.fr et au bout de 2 heures, un premier commercial m’a contacté pour une mission qui m’avait l’air intéressante et pour laquelle on a vite convenu d’un rendez vous. Une heure après, un deuxième commercial m’appelait. Et ainsi de suite,  ça ressemble un peu à ce qu’on vit quand on met son CV sur Monster …

Les rendez vous avec le commercial puis avec le client se sont effectués dans la foulée.  La mission a commencé deux semaines plus tard.

Ce qui ne change pas

Au bout d’un an, je n’ai pas vu de différence avec mes 3 missions en SSII et ma mission actuelle au niveau du suivi. Je vois mon commercial une fois tous les 36 du mois, on a fait une fois un debrief avec le client, je lui envoie mon CRA à chaque fin de mois.

Je ne suis pas sur qu’il y ait une réelle différence d’état d’esprit entre un salarié de SSII et un freelance. Je pense que l’éthique que l’on a est quasiment la même. Je préviens toujours le plus en avance possible de mes congés, je ne renégocie pas mon tarif journalier tous les quatre matin (d’ailleurs je ne le ferais pas sur cette mission). Il me semble que les indépendants ont tendance à se former un peu plus, mais ce n’est pas une généralité non plus !

La question que l’on me pose souvent : et la paperasse ? Après un an, je l’attends toujours. Une partie des démarches a été faite en ligne. Pour la deuxième partie, j’ai pris un comptable qui me fait tout le reste (déclarations aux différents organismes, bilan) etc. Le seul point noir c’est la saisie des notes de frais, ca prend environ une heure par mois donc non, je ne croule pas sur la paperasse, en revanche, je paye mon comptable !

Les différences

Les avantages

L’aspect financier

Là où je vois la plus grosse différence c’est sur mes revenus. Comme je ne suis pas experte, je suis plutôt sur des missions longues avec peu d’inter-contrat. Mes revenus arrivent sous la forme d’indemnités mensuelles que je lisse  (je me verse autant en inter-contrat / vacances / formation que quand je travaille tout le mois, on ne peut pas en dire autant du chiffre d’affaire de ma société). Ça me permet de ne pas avoir de ‘trou’ dans mon budget personnel. L’autre forme de revenu c’est les dividendes, que je ne toucherais qu’à la fin de l’année et qui seront plus ou moins conséquents en fonction du chiffre d’affaire fait ma société.
Il est vrai que l’on gagne beaucoup plus et qu’il faut prendre des assurances complémentaires (mutuelle, prévoyance par exemple) mais en réintégrant tous ses frais, je suis, hors dividende à un peu plus de 50% d’augmentation. Je ne parle pas des avantages CE ou en nature, je n’en ai jamais vraiment eu. Sur une année de 217 jours facturés, l’augmentation totale comprenant les dividendes atteint quasiment les 100%.  Tout en gardant à l’esprit qu’en cas de tuile, on est vraiment beaucoup moins bien couverts que les salariés (pas d’indemnités journalières par exemple hors assurance prévoyance, pas de chômage dans la plupart des cas).

Les formations

L’un des autres avantages d’être indépendant, c’est de pouvoir au final payer un peu moins cher certaines formations (achat hors taxes et hors charges sociales) et de faire acheter par la société une partie de son matériel pro, ce n’est pas la panacée (c’est toujours à nous de remplir les caisses de l’entreprise) mais c’est toujours ça de gagner. J’ai une bibliothèque de plus en plus grande, je suis allée et je retournerai en 2010 à Devoxx, j’ai achetée un eee pc pour pouvoir rester connecter.

L’autonomie

Je trouve que les avantages que l’on a à être freelance, plus grande autonomie pour choisir ses missions, une meilleure gestion de l’intercontrat, pas de jours de congés à poser impérativement avant le 31 mai ou autre sympathie et la meilleure paye permette de compenser largement les quelques inconvénients.

Les inconvénients

Un inconvénient, et il est avéré, est que certains grands groupes ne veulent plus travailler avec des sous-traitants qui passent pars des SSII. Exit donc les indépendants de certaines missions ou alors passage obligé par un cabinet de broker. Les cabinets de broker sont spécialisés dans le placement des indépendants et en général, se font une marge entre 20% et 30% mais à ce que j’ai vu autour de moi, il y a un réel suivi et quelques services en plus. Enfin ça reste cher le service.

En cas de coup dur, effectivement, on est beaucoup moins protégés. Pas de chômage, pas d’indemnité journalière de base, la mutuelle est plus chère.  Ce ne sont pas de réels inconvénients dans la mesure où comme on le sait avant, il suffit de mettre un peu de côté, on se fait soit même ses assurances. Pour la retraite, elle est en % plus faible mais comme on gagne plus, cela se vaut à peu près.  Il me semble que l’on a pas non plus droit au congé parental  (par contre des indemnités conséquentes pour le congé maternité et il existe également un congé paternité de 11 jours).

Les SSII où il fait bon de travailler

Un autre inconvénient est à prendre en considération quand on est mécontent de sa SSII. Certaines SSII n’apporteront rien de plus qu’une relation client-fournisseur. Mais ce n’est pas le cas de toute, il est possible d’intégrer des SSII qui font monter les compétences des collaborateurs de manière assez poussée. Avoir par exemple une journée de formation par mois ou envoyer ses collaborateurs à des formations, animer une communauté de développeur sont des points très appréciables de certaines SSII. En tant qu’indépendant, on est pas mal isolé, d’où l’importance de se réseauter et de participer à des évènements extérieurs (les Java User Group, les conférences diverses et variées…).

Les aspects commerciaux et contractuels.

Un autre inconvénient, c’est le fait de devoir se vendre. La négociation n’est pas une chose aisée et ce n’est pas naturel  pour tous, c’est donc souvent délicat. En devenant indépendant, il faut donc apprendre à se vendre.

Il y a un point que j’ai négligé et sur lequel j’aurais pu me mordre les doigts c’est le contrat. Il faut vraiment que le contrat soit à 50/50. Il est possible de se faire accompagner par des juristes lors de la signature du contrat.

Je parle là d’une expérience de freelance en Java. Ce n’est pas la même chose sur d’autres langages. Il faut toujours se demander si son profil est facilement ‘vendable’ en fonction du marché avant de se lancer !

Sur un an, un bilan plus que positif. Ma situation n’a pas énormément changé quand je regarde mon travail quotidien chez mon client. En revanche, tout ce qui est extérieur ( ‘salaire’, formations, livres, … ) c’est amélioré.

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Être heureux dans son travail https://java-freelance.fr/freelance/etre-heureux-dans-son-travail https://java-freelance.fr/freelance/etre-heureux-dans-son-travail#respond Fri, 04 Sep 2009 21:27:33 +0000 https://java-freelance.fr/?p=133 Il n’y a pas que l’argent qui fait le bonheur ! Oui je sais ce n’est pas exactement le bon proverbe. Alors pour être heureux dans son job finalement c’est simple :

happy-job

Faire ce qu’on a envie de faire et que l’on sait bien faire… à condition que ce soit monétisable (…).

Je suis resté pas mal de temps à regarder ce schéma et à réfléchir aux actions à mettre en place pour « monétiser ce que je sais faire et que j’ai envie de faire » et pour « progresser sur ce que je veux faire et qui est monétisable mais que je ne maitrise pas ». Que du bon sens mais je trouve utile d’avoir un schéma simple pour stimuler la réflexion.

source

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Retour sur 4 mois de « Freelance » https://java-freelance.fr/freelance/retour-sur-4-mois-de-freelance https://java-freelance.fr/freelance/retour-sur-4-mois-de-freelance#comments Tue, 11 Aug 2009 18:06:17 +0000 https://java-freelance.fr/?p=108 bonheur2

Dans 4 jours, cela fera 4 mois que je suis « libre », ou plutôt devrait je dire « nous » car nous sommes 2 à avoir changé de statut en même temps. C’est l’heure de faire un premier bilan sur ce qui a changé dans nos vies.

  • Malgré la crise, nous avons trouvé une mission avant la fin de nos préavis, avec au final moins d’une semaine d’inter-contrat chacun. Et pourtant, nous n’avons que peu d’expérience : respectivement 3 et 4 années. Nos profils sont « standards » mais avec Internet, les sites de missions pullulent et le temps où il fallait être « connu », voir « reconnu » pour trouver une mission est bel et bien révolu.
  • La création ensuite. Le choix, soit disant plus compliqué de l’EURL c’est révélé être d’une extrême simplicité. Tous les documents-types sont disponibles sur Internet et les démarches faisable à distance.
  • Au quotidien, rien n’a changé ou presque. Les missions sont du même type qu’en étant en SSII, notre métier n’a pas changé. Il n’y que quelques petites paperasseries en plus : les factures et les notes de frais à la fin du mois. Un petite visite chez le comptable de temps en temps pour éclaircir certains points et transmettre les premières pièces comptables. Il faut compter entre 30 minutes et une heure par mois de travail supplémentaire par rapport à un salarié.
  • Coté budget, c’est le bonheur, nous avons fait une augmentation de 50% de nos revenus net. Sans compter les dividendes qui pourront monter à 3 mois de revenus chacun si nous faisons de bonnes années, c’est à dire : si nous n’avons pas d’inter-contrat. Soit un potentiel doublement de salaire. Ça laisse rêveur et j’avoue avoir encore  du mal à y croire.
  • Coté épanouissement personnel, outre le fait de changer de mission après 3 ans chez le même client (ouf!), l’importance de rester « à jour » a pris tout son sens. Fini d’attendre le DIF ou que la DRH daigne accepter la formation de nos rêves. Si nous ne le faisons pas nous même, personne ne viendra le faire à notre place, du coup le temps libre que nous passions à se tourner les pouces, nous le passons dorénavant à nous auto-former : que ce soit en anglais, sur les technologies émergentes ou sur des domaines annexes tel que l’organisation, le management ou l’économie. Au programme : prototypes, livres, logiciels d’anglais, blogs, forums, conférences … En 4 mois j’ai plus progressé en anglais qu’en 10 ans de scolarité et plus appris techniquement qu’en 3 ans de salariat et je peux vraiment dire que cela me rend « heureux ».

La suite ? Toutes les portes sont ouvertes.  Les possibilités d’évolution sont nombreuses. Ce qui est sûr c’est que jamais je ne serai de nouveau salarié. Nous n’hésiterons pas à prendre un mois de « vacances » supplémentaire pour passer des certifications ou à l’inverse, prendre 4 mois de vacances pour faire un tour du monde… ou développer un nouveau produit !

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